Infrastructure ■ Bonne nouvelle pour l'emploi avec l'annonce officielle de l'entrée en activité du port sec de Tixter en avril prochain . Le port sec, en chantier sur 60 hectares dans la commune de Tixter, sera opérationnel «courant avril». C'est ce qu'a affirmé, hier, à partir de Bordj Bou-Arreridj, le ministre des Transports, Amar Ghoul. Ce pôle logistique sera le premier de cinq équipements similaires projetés en Algérie et qui seront reliés à tous les ports du pays «dans l'optique de dynamiser l'économie nationale et de créer des emplois», a ajouté le ministre en marge d'une visite d'inspection dans la wilaya. Relié aux ports maritimes de l'Est du pays (Béjaïa, Jijel, Skikda et Annaba), ce port sec sera une zone de stockage de containers et de marchandises et un pôle de distribution devant desservir sept wilayas voisines, a-t-on expliqué. Capable de recevoir annuellement 200 000 containers et 500 000 tonnes de marchandises diverses, cet équipement est appelé à générer 2 000 postes d'emploi, selon les responsables locaux concernés. Devant également être raccordé à l'autoroute Est-Ouest et à la voie ferrée, le port sec de Tixter sera le «premier pôle pilote à vocation commerciale et de distribution de marchandises à l'échelle nationale», a-t-on encore souligné, ajoutant que sa jonction avec le chemin de fer devra également atténuer la pression sur le trafic routier. Le ministre a également inspecté le projet de la gare routière de type A, au chef-lieu de wilaya, une infrastructure réalisée à 40%, comptant parmi cinq gares programmées à travers cette wilaya pour améliorer les prestations assurées aux voyageurs. Il a appelé, in situ, à ouvrir le secteur aux investissements privés, y compris pour la réalisation de gares routières, à condition de «respecter le cahier des charges». Les opérateurs publics du secteur des transports doivent, opter pour une gestion «économiquement efficiente» pour alléger les charges supportées par l'Etat qui «ne continuera pas à soutenir des entreprises déficitaires», a estimé M. Ghoul. L'Etat «n'abandonnera pas le secteur public» qui procède actuellement au renforcement de ses flottes aérienne et maritime, a-t-il ajouté.