Turquie : violences l Trois policiers, un garçon de 12 ans et trois rebelles kurdes ont été tués hier dimanche, dans des violences dans le Sud-Est majoritairement peuplé de Kurdes de la Turquie. Deux policiers ont été abattus par des hommes armés dans le centre-ville de Diyarbakir, la «capitale» du sud-est anatolien, tandis qu'un troisième policier a été tué à Silopi, dans la province voisine de Sirnak, a précisé cette source. Ces attaques ont été attribuées par les autorités au mouvement armé kurde. Trois jeunes kurdes ont par ailleurs été tués par les forces de l'ordre à Silopi. Ils appartiendraient au mouvement de la jeunesse de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Afghanistan : reprise de positions l Les forces afghanes appuyées par des frappes aériennes de l'Otan ont repris aux insurgés talibans un district stratégique de la province du Helmand (sud), ont annoncé des responsables militaires hier dimanche. La ville de Musa Qala, dans la province du Helmand, avait été prise mercredi dernier, par les talibans après une semaine de violents combats avec les forces gouvernementales. Les rebelles avaient affirmé avoir tué ou arrêté des dizaines de militaires afghans. Après l'envoi de renforts de la province voisine de Kandahar, les forces afghanes ont percé hier matin, les lignes des talibans, mises à mal par des raids aériens de l'Otan. Nigeria-Boko Haram/Arrestation l L'agence nigériane de renseignement a annoncé l'arrestation d'hommes soupçonnés d'être de hauts responsables de Boko Haram, dont un des principaux commandants du groupe islamiste, qui seraient liés à plusieurs attentats-suicides à travers le pays. Le Département de la sécurité d'Etat (DSS) a indiqué dans un communiqué avoir arrêté, entre juillet et août, Usman Shuiabu, alias Money, et d'autres membres de premier plan du groupe islamiste, dans les Etats de Lagos, Kano, Plateau, Enugu et Gombe. Shuaibu a avoué être le chef de file d'une équipe de neuf membres de la secte, envoyés à partir de la forêt de Sambisa pour perpétrer des attaques. Il a révélé que quatre des neuf ont été utilisés comme kamikazes pour commettre des attentats-suicides. Soudan du Sud/Accusation l La rébellion sud-soudanaise a accusé dimanche les forces gouvernementales de violer le cessez-le-feu, entré en vigueur hier dimanche, aux termes d'un récent accord de paix, en bombardant ses positions le long du Nil-Blanc, ce qu'a nié l'armée, dénonçant en retour une attaque rebelle contre un village. «La cessation des hostilités a commencé samedi minuit, mais le gouvernement l'a violée», a affirmé à Addis Abeba un porte-parole de la rébellion. Ces accusations «sont de pures inventions (...), on ne nous a fait état d'aucun incident dans la zone aujourd'hui», a réagi l'armée sud-soudanaise.