La huitième édition du Festival national de la poésie féminine a été ouverte, dimanche à l'université Emir Abdelkader des sciences islamique de Constantine, dans une ambiance festive, do-minée par la beauté du verbe. Les poétesses présentes à l'ouverture de ce rendez-vous culturel ont donné libre cours à leur talent, offrant au public un voyage inédit dans les merveilleux méandres de l'expression littéraire. La beauté de la ville de Constantine, devenue depuis avril 2015 capitale de la culture arabe 2015 a constitué la muse des poétesses qui se sont succédé à la tribune lors de ce festival placé sous le thème «La ville dans la poésie féminine arabe contemporaine». L'âme de l'antique Cirta, ses ponts, ses ruelles animées et le Rocher sur lequel la cité est accrochée ont été chantés par les jeunes poétesses, qui ont rivalisé de talent, au grand bonheur d'une assistance conquise. Une trentaine de poétesses venues de plusieurs wilayas prennent part à ce festival culturel dont l'ouverture a été marquée par la présence de Zhor Ounissi, invitée d'honneur de cette édition. La commissaire de la manifestation, Mounira Saâda-Khelkhal, a indiqué dans son allocution d'ouverture qu'il était également prévu la «présence de poétesses de pays arabes qui n'ont malheureusement pu venir pour diverses raisons». L'université Emir Abdelkader et la faculté des arts et de la culture de l'université Rabah-Bitat (Constantine 3), abriteront ce festival féminin, qui permettra au public constantinois de goûter à des poésies déclamées en arabe classique et parlé (melhoun), en français et en tamazight. Un Salon des arts plastiques dédié à la création féminine, avec la participation d'artistes des wilayas d'Alger et de Constantine, une exposition de livres d'écrivaines algériennes, des récitals poétiques, des conférences-débat et des communications sur «La ville dans la poésie féminine» sont au menu de ce Festival national.