Libye-ONU : contact l L'émissaire de l'ONU pour la Libye a indiqué, hier dimanche, que des contacts avaient été établis à Tripoli avec des responsables de la sécurité, notamment des milices, en vue d'installer le gouvernement d'union nationale dans la capitale. «La question est maintenant de savoir comment faire pour installer le gouvernement à Tripoli», a dit Martin Kobler quelques jours après la signature, sous l'égide de l'ONU, d'un accord interlibyen prévoyant la mise en place d'un gouvernement d'union. «C'est une question que nous négocions avec des acteurs sécuritaires sur le terrain», a ajouté le diplomate allemand de 62 ans. «Nous espérons parvenir à un accord avec tout le monde --l'armée, la police mais également les milices-- pour que le gouvernement puisse revenir à Tripoli», a-t-il précisé. Grèce-Palestine : reconnaissance l La Grèce s'apprête à reconnaître l'Etat palestinien lors d'un vote, demain mardi, au Parlement en présence du président palestinien Mahmoud Abbas qui entame, depuis hier dimanche, une visite de deux jours à Athènes, selon une source gouvernementale. M. Abbas doit rencontrer, ce lundi, le président de la République grecque Prokopis Pavlopoulos, puis le Premier ministre Alexis Tsipras avant un point de presse des deux hommes en fin d'après-midi. La semaine dernière, la commission des affaires étrangères du Parlement grec avait, à l'unanimité, voté pour la reconnaissance de l'Etat palestinien par la Grèce et appelé l'Assemblée d'approuver ce texte en plénière. l L'Etat de Palestine a décidé de rompre officiellement tous ses liens avec Israël à partir du début de l'année prochaine, a annoncé, hier dimanche, le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erekat. «Les mesures prises récemment par l'occupant, soutenant la colonisation et la judaïsation des territoires palestiniens, ont poussé l'Etat de Palestine à prendre la décision de rompre ses relations avec Israël», a souligné M. Erakat cité par des médias. Cette rupture, précise le négociateur, concerne la coopération sécuritaire avec la partie israélienne. Yémen-ONU : nouveaux pourparlers l Les protagonistes du conflit yéménite vont se retrouver de nouveau le 14 janvier au terme d'un premier round de pourparlers sous l'égide de l'ONU qui s'est achevé, hier dimanche, en Suisse sur fond de violations persistantes du cessez-le-feu. La trêve fragile, qui doit expirer ce lundi soir, sera reconduite pour une nouvelle période de sept jours «si elle est respectée par l'autre partie», a annoncé le chef de la délégation gouvernementale Abdel Malak al-Mekhlafi, en référence aux rebelles Houthis. Les pourparlers de paix, qui se tenaient à huis clos depuis le 15 décembre entre des représentants du gouvernement reconnu internationalement et les rebelles chiites Houthis, visent à tenter de mettre fin à près de neuf mois de guerre au Yémen.