Libye / L'Algérie refuse de s'ingérer dans le conflit l Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra a affirmé jeudi dernier , que l'Algérie «ne sera pas entraînée dans une aventure militaire en Libye ou ailleurs», soulignant la nécessité d'un règlement pacifique de la crise libyenne. Dans une déclaration à la presse à l'issue de ses entretiens avec son homologue angolais, M. Lamamra a affirmé qu'«il n'y a aucune chance pour que l'Algérie soit entraînée dans une aventure militaire en Libye ou ailleurs», soulignant que l'Algérie a toujours insisté, dans ses concertations avec les acteurs internationaux, sur la nécessité d'un règlement pacifique de la crise libyenne. Il a en outre soutenu que «les aventures militaires n'ont aucune chance d'aboutir au règlement de ce problème ni dans l'immédiat ni à long terme», ajoutant que «toute autre intervention militaire en Libye engendrera davantage de destruction et de pertes humaines». Algérie-Tunisie «un partenariat effectif dans la santé» l Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a affirmé jeudi dernier que la participation de l'Algérie en tant qu'invité d'honneur au Salon international de la santé à Tunis, visait l'encouragement des opérateurs des deux pays à «rechercher les mécanismes susceptibles de faciliter le processus de complémentarité en matière d'industrie pharmaceutique et de matériel médical». La volonté politique «n'est désormais plus un obstacle devant la complémentarité auquel nous aspirons dans le domaine de la santé», a indiqué Abdelmalek Boudiaf à l'ouverture la journée Algérie dans ce salon avant d'appeler les opérateurs des deux pays à œuvrer à «réaliser cet objectif dans l'intérêt des deux parties». Il a appelé au «développement» de la complémentarité entre l'Algérie et la Tunisie et à l'amélioration des prestations en direction des citoyens qui s'y rendent mutuellement pour des soins dans le but de «concrétiser un partenariat effectif entre les deux pays». Algérie-Tchad- Coopération l Le président du Haut conseil islamique au Tchad, Cheikh Hussein Hassan Abkar, a exprimé jeudi dernier la volonté de son pays de tirer profit de l'expérience de l'Algérie « qui prône un islam modéré face à l'extrémisme». Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une rencontre avec des cadres du ministère des Affaires religieuses et des wakfs, présidée par Mohamed Aissa, M. Abkar a souligné que «le Haut conseil islamique du Tchad veut tirer profit de l'expérience algérienne en matière de lutte contre l'extrémisme en prônant un islam modéré». Il a indiqué avoir évoqué avec le ministre des thème «importants», d'autant plus, a-t-il dit, que «la nation musulmane traverse des moments où des atrocités sont perpétrées au nom de la religion par des jeunes aux connaissances limitées», soulignant que «l'islam est innocent de cet extrémisme qui est désormais un fléau mondial». Il a appelé à «la conjugaison des efforts de la nation musulmane pour contrer cet extrémisme», rappelant que «l'Afrique appartient à une seule entité qui doit être solidaire face à cette menace». Agriculture-Investissements l La nécessité de promouvoir l'investissement dans les «filières agricoles stratégiques» a été mise en avant, jeudi, lors d'une rencontre de concertation ayant réuni responsables locaux de l'agriculture et opérateurs économiques. «D'importantes mesures d'accompagnement ont été prévues par l'Etat pour favoriser les investissements dans le créneau agriculture», a précisé le directeur des services agricoles (DSA) Yacine Ghediri, appelant les investisseurs potentiels et les porteurs de projets à ‘aller de l'avant». Ce responsable a affirmé, que les dispositions nécessaires ont été prises par les services agricoles pour «orienter et assurer un encadrement technique adéquat». M. Ghediri a rappelé, à ce propos, le rôle de la «cellule de facilitation et de suivi des investissements agricoles dans les filières stratégiques» créé dans l'objectif de «faire aboutir des projets agricoles bien ciblés».