Avec la réouverture, après la mise à niveau du stade du 5-Juillet et des terrains annexes du Sato, l?athlétisme algérien se voit, de nouveau, doté d?outils de travail de très haut niveau. Rien que la piste du terrain principal du 5-Juillet a coûté les yeux de la tête au budget de l?Etat (la gomme a été coulée sur place selon des procédés technologiques très avancés) pour devenir de classe 1, pouvant recevoir des athlètes ou des meetings de niveau mondial. À la piste du Sato (400 m), une nouvelle piste de 200 m a été conçue, perpendiculairement à la première. Ces infrastructures devraient contribuer dans une grande proportion au renouveau de l?athlétisme algérien, sans compter tous les autres atouts que compte le pays, que ce soit sur le plan de la diversité des sites géographiques (montagne, steppe et grand sud) et donc des morphologies d?athlètes et des lieux d?entraînements, ou bien des autres infrastructures existant déjà à travers le territoire national (tous les stades sont pratiquement pourvus de pistes d?athlétisme, mais souvent non exploitées) et qui sont appelées à être réhabilitées, voire rentabilisées. L?excuse du manque de moyens infrastructurels ne tiendrait plus alors la route pour cacher la désorganisation ou les autres lacunes de la discipline.