Récompense n Le prix du président de la République pour la protection de l?environnement et le développement durable est institué. Le ministre de l?Aménagement du territoire et de l?Environnement, Cherif Rahmani, a présidé, hier, à l?hôtel El-Djazaïr, une cérémonie de remise du premier prix instauré par le secteur de l?Environnement. Le prix a été décerné à Mohamed Belbachir, chercheur algérien de l?université d?Oran. L?initiative qui revient au département de Cherif Rahmani a pour objectif principal de concevoir une stratégie globale de protection de l?environnement à même de parer à moyen et long termes à toute menace environnementale sur la santé publique. Les 100 projets de recherche, lancés depuis 2000 en milieu universitaire, donnent aujourd?hui des résultats appréciables avec la découverte effectuée, dans le cadre des travaux de recherche du professeur Belbachir, qui devraient permettre de mieux cerner et de résoudre l?une des conséquences de la pollution, en la catalysant grâce à un nouveau système qui sera mis en place. Il s?agit plus précisément de la mise au point d?un catalyseur écologique baptisé Maghnite-H+, un nouveau nanoréacteur d?une argile naturelle de Maghnia (Tlemcen). Cette recherche a été qualifiée par le jury de découverte importante. La remise de ce prix, évalué à 1 million de dinars, a eu lieu en présence de Rachid Harraoubia et Mme Souad Bendjaballah, respectivement ministre de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique. Ouvrant la cérémonie, Mme Souad Bendjaballah, ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique, a salué l?effort déployé par le département de M. Rahmani. «Cette démarche est la meilleure manière de permettre à la recherche scientifique d?être au service du développement», a-t-elle souligné. M. Harraoubia, de son côté, relève l?importance de cette découverte, son impact aussi bien à l?échelle nationale que mondiale, surtout qu?il s?agit d?une recherche dans le domaine qui intéresse énormément l?industrie qui a tendance à utiliser des produits solvants toxiques. Pour M. Rahmani, il est impératif de dynamiser les stratégies mises au point pour sauver le capital nature et, pour ce faire, il faudrait cataloguer en premier lieu les risques qui menacent sérieusement l?humanité et son environnement, eu égard à la fragilité de l?homme et à la vulnérabilité de la nature. M. Rahmani a également mis l?accent sur la nécessité de «qualifier les universitaires pour les inciter à rentrer dans des compétitions internationales». En effet, à travers cette première édition du 1er prix national de l?environnement, un esprit d?encouragement et d?incitation à promouvoir les recherches scientifiques en matière environnementale est instauré. Cela étant dit, le coup de starter est donné. Les scientifiques n?ont qu?à persévérer dans leurs recherches pour décrocher ce prix qui, d?après Rahmani, durera dans le temps.