Résumé de la 42e partie n Mohamed appelle Souad dans la nuit pour lui apprendre qu'il a parlé de divorce avec sa femme et ses enfants. La jeune femme reprend le travail le lendemain. Il sort de la maison de bonne heure. Il n'a pas envie de revoir les enfants tout de suite. Ils auront toute la journée pour réfléchir à tout ce qu'il leur a dit. Le soir, à son retour, ils pourront de nouveau aborder le problème. Ce sera plus serein que la veille. Il arrive au bureau : personne n'est encore arrivé, hormis les appariteurs. Il se met aussitôt au travail, pour faire avancer les dossiers en souffrance. Vers huit heures, il lui semble entendre un bruit de talons familier. La porte du service s'ouvre, puis la porte de son bureau. — Souad ! Il se lève et la prend dans ses bras. — Il me tardait de te revoir, dit-il — Moi aussi ! Il la regarde et rit. — Bientôt, nous serons tout le temps ensemble ! — Bientôt, dit-elle Le ton, peu convaincant, inquiète Mohamed. — Tu en doutes ? demande-t-il. — Je suis inquiète, dit-elle, tu m'as dit, hier, que tes enfants avaient mal réagi... — C'est normal, quand tu leur apprends que leur père les quitte, ils ne vont pas t'accueillir par des rires ! — Tu ne crains pas de provoquer la ruine de ton ménage ? — Mon ménage est déjà ruiné, que je me marie ou pas ! — Ce ne sera pas facile ! — Rien n'est facile dans la vie... Dis-moi, et tes parents, comment ont-ils réagi ? — Je te l'ai dit, hier, au téléphone, quand ils ont appris que tu demandais ma main, ils ont été très contents... — Et quand tu leur as appris que j'étais marié et que j'avais des enfants... — Ils ont émis des réserves... Mohamed secoue la tête. — Ils n'ont rien à craindre, nous ne vivrons pas avec ma femme et mes enfants... Dès aujourd'hui, je vais prospecter le marché de l'immobilier, nous louerons un appartement ! — Et ta femme et tes enfants ? — J'irai les voir de temps à autre, mais ne crains rien, c'est avec toi que je vivrai ! Il lui prend les deux mains. — Souad , c'est toi que j'aime, c'est avec toi que je veux passer le reste de mes jours ! Elle baisse les yeux. — Tu ne me crois pas ? — Si... je ne veux pas avoir d'ennuis, c'est tout ! — Tu n'auras aucun ennui ! A ce moment-là le téléphone sonne. Mohamed prend l'appareil. (à suivre...)