Antipodes n Les clubs algérois connaissent des fortunes diverses au sein de l'antichambre de l'élite où, cinq clubs de la capitale évoluent. D'abord le NARB Reghaïa qui n'a jamais connu un aussi haut niveau, ensuite la JSM Chéraga qui découvre cette division et ne peut en suivre le rythme et enfin le RC Kouba, l'USM El-Harrach et le Paradou AC, tous trois anciens pensionnaires de la division I. L'USMH et le RCK semblent moisir dans ce palier où ils se trouvent déjà depuis plusieurs saisons. Cela dit, les clubs algérois connaissent cette année des fortunes diverses au classement général. La richesse sur les plans humain et financier n'est pas étrangère au bon ou au mauvais parcours de chacune d'elles. Harrachis et Koubéens briguent une place au soleil alors que les deux autres formations, le NARBR et la JSMC, aspirent à ne pas quitter cette division qui nécessite beaucoup de moyens. Réghaouis et Chéragois sont désormais dans la peau de relégables, bien que le NARBR soit mieux loti, puisque les Noir et Blanc ont toujours bien commencé la saison avant de flancher à la fin en raison des problèmes. La JSMC, pour sa part, souffre malgré le renfort enregistré au mercato où les F. Dob, Chaoui et autres Si Kaddour pour ne citer que ceux-là sont venus apporter le plus qui manquait tant. Que d'entraîneurs se sont succédé à la barre de cette formation, mais n'ont pu continuer, pour insuffisance de résultats techniques. Le Paradou AC qui a quitté l'élite la saison précédente, alterne, jusque-là, le bon et le moins bon, ce qui le place dans le ventre mou du classement. Certes le club semble faire dans la formation, mais il pourrait revenir dans la course et jouer les trouble-fêtes. Quant aux prétendants, ils ne cessent d'enregistrer des résultats probants. Le RCK a réussi une belle résurrection depuis l'avènement de Latrèche, mais il ne faut pas oublier que Rebrab n'a rien laissé au hasard quant aux finances et aux joueurs de talent pour réaliser le retour à la DI du club qui a enfanté les Amirouche, Assad et autres Kaci-Saïd. Les Harrachis n'ont pas bougé d'un iota dans leurs habitudes en comptant sur la hargne de ses joueurs et surtout sur l'apport de ses supporters qui ont toujours été exigeants mais déçus à chaque fin de saison où ils ont compris que leurs préférés ont trébuché en raison de la pression qu'ils exercent sur le groupe. En matière de résultats, ce sont les Harrachis qui partent favoris en réalisant 12 victoires sur les 23 matches joués alors que les Koubéens en ont fait de même en 24 rencontres. Les deux autres clubs ont réussi la moitié de la moisson en 24 matches. C'est dire la grande différence entre les deux groupes, celui du haut du tableau et celui des mal classés. Aura-t-on raison de présager que la capitale connaîtra et la joie et la déception en fin de saison ? Tout est possible lorsqu'on sait que le RCK et l'USMH sont actuellement sur le podium alors que le NARBR et la JSMC sont relégables.