Deux hommes ont été exécutés par lapidation et un troisième a échappé à cette peine dans le nord-est de l'Iran, a rapporté dimanche le quotidien Etemad Melli citant des militants des droits de l'homme. L'un d'eux, un citoyen afghan a pu se sauver du trou (creusé) pour la lapidation tout en étant grièvement blessé, mais les deux autres sont morts, a poursuivi le journal. Pourtant, le chef du pouvoir judiciaire, l'ayatollah Mahmoud Hachémi Shahroudi, avait émis en 2002 un décret suspendant l'application des peines de lapidation. Selon la loi islamique en vigueur en Iran, l'adultère est punissable de lapidation. Le condamné est placé dans un trou et enterré jusqu'à la taille s'il est un homme et jusqu'au cou s'il est une femme. Il a la vie sauve s'il arrive à en sortir. Les pierres utilisées ne doivent être ni trop petites, ni trop grosses. Un autre journal de la région de Mashhad avait rapporté le 1er janvier l'exécution d'une autre personne, mais par pendaison. Le décret de l'ayatollah Shahroudi n'a pas toujours été respecté, comme en juillet 2007, où un homme reconnu coupable d'adultère, a été lapidé. Actuellement, huit femmes et deux hommes font l'objet d'une condamnation à la lapidation. En outre, quatre femmes condamnées à la même peine l'ont vue commuée en peines de prison et coups de fouet.