Après l'épisode Aït Ouamar, l'année dernière et son escapade en Finlande, c'est au tour, cette fois, d'un autre attaquant, Hamid Berguiga, de faire faux bond à son club, le CR Belouizdad à la veille de la reprise de la phase retour et d'un déplacement important à Annaba. En effet, au moment où l'équipe s'apprêtait à faire ses valises pour rallier la capitale industrielle de l'extrême est algérien, Berguiga s'est présenté à l'ultime séance d'entraînement en tenue de ville pour annoncer à ses dirigeants et à l'entraîneur Mohamed Henkouche qu'il ne sera pas du voyage en raison d'un déplacement pour la Malaisie (!) où un club la-bas l'attend pour des essais et un éventuel recrutement. Encore une autre histoire invraisemblable qui tombe comme un cheveu sur la soupe et qui en a surpris plus d'un au Chabab, alors que le joueur aurait pu annoncer cela de manière plus élégante et bien à l'avance afin de permettre à son club employeur de prendre les dispositions nécessaires en pareil cas. Selon leurs dires, les dirigeants du CRB ne sont pas contre un éventuel transfert de leur attaquant où que ce soit, mais il y a la manière. De plus, selon des sources bien informées, le cas Berguiga cache bien une affaire de sous où le joueur en question ne serait pas content de la somme d'argent que lui aurait versée tout dernièrement le club en guise de partie de la seconde tranche de sa prime de signature. Berguiga, en fin de contrat avec le Chabab en juin prochain, aurait exigé de ses dirigeants le paiement de tout le montant restant de sa prime, ce que la direction a refusé pour au moins deux raisons. La première est que les finances du club ne le permettent pas et la seconde est pour des considérations d'équité entre les joueurs et en fonction de leur rendement. «Qui assurerait qu'une fois son argent perçu, Berguiga ne prétexterait pas une blessure pour éviter de jouer le restant de la saison ? Surtout que ce joueur n'a pas vraiment donné satisfaction, comme ce fut le cas à Béjaïa ou à la JS Kabylie», lancera un dirigeant sous le couvert de l'anonymat. Visiblement, les dirigeants du CRB et à leur tête le président Kerbadj ne veulent pas faire du cas Berguiga toute une tarte estimant que le joueur peut être libéré pour un club à l'étranger moyennant une plus-value pour le club qui ne voudrait pas perdre dans l'affaire.