The Best. «De mon point de vue très neutre, je pense que c'est la meilleure Coupe du Monde de l'histoire sur le plan du jeu.» Avis sous forme de résumé, sur fifa.com, de Roberto Martinez, entraîneur d'Everton et consultant pour Espn pour le Mondial brésilien. «Tout le monde a essayé de jouer. J'ai vu d'ailleurs beaucoup de sélectionneurs faire des remplacements audacieux qui ont payé. On voit des matchs ouverts et dynamiques. Tactiquement, il y a des tendances variées, avec pas mal de défenses à trois qui ont bien marché», a ajouté le technicien. Sur les chances du pays-hôte : «Le Brésil a la qualité suffisante pour remporter la Coupe du Monde sans Neymar, mais cela sera compliqué parce que Neymar a été impressionnant. C'est vraiment lui qui a fait la différence dans les derniers mètres.» «Mère Teresa». «C'est notre Mère Teresa. Si demain, il décide d'être candidat aux élections législatives, il sera automatiquement élu.» Un raccourci sous forme de boutade d'un membre de la Seleção à propos de David Luiz. Travailleur (il a parcouru plus de huit kilomètres lors du Brésil-Colombie), généreux (il a demandé au public de l'Arena Castelao d'applaudir son adversaire) et buteur (il a marqué deux des trois buts brésiliens en 8e et en quarts de finale). Sur son rôle de capitaine face à l'Allemagne en l'absence de Thiago Silva, suspendu : «Ce groupe est très facile à gérer, car il est composé de personnes simples et humbles», a-t-il dit à fifa.com. Petite contestation. Une quinzaine de supporters russes mécontents du parcours de leur sélection au Mondial brésilien (éliminée au premier tour avec deux nuls et une défaite) ont lancé des préservatifs sur la façade du siège de la Fédération russe à Moscou. Les manifestants ont aussi réclamé le renvoi du sélectionneur italien Fabio Capello qui avait, pourtant, qualifié la Russie à sa première phase finale de Mondial depuis 2002. Maître Capello, dont le contrat dure jusqu'au Mondial 2018 en Russie, a déjà obtenu le soutien du président de la Fédération et du ministre des Sports pour poursuivre son travail. Héritage. «La Coupe du Monde doit être pour tous et pour tout le Brésil. Nous commençons à Belém, mais nous allons continuer dans tous les autres Etats», a déclaré Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa, lors de l'inauguration d'un centre d'entraînement (quatre terrains dont trois en synthétique) remis à neuf à Belem. Il s'agit du coup d'envoi des activités que le Fonds d'héritage de la Coupe du Monde de la Fifa 2014 va promouvoir dans tout le pays en concentrant ses activités sur les 15 Etats qui n'ont pas accueilli de rencontres du Mondial. «Nous organisons la Coupe du Monde, oui. Elle n'est pas encore terminée, mais nous commençons déjà à nous occuper de son héritage, qui ne se résume pas aux 12 stades», a conclu le No2 de la Fifa en présence notamment de Cafu, championne du monde 2002. Tous des Neymar. La star brésilienne, forfait pour la fin du Mondial en raison d'une fracture d'une vertèbre et au repos dans sa maison au nord de Rio, ne sera pourtant pas absente de la demi-finale face à l'Allemagne mardi. La campagne îsomostodosneymar invite les supporters à imprimer un masque à son effigie, de le porter au stade, dans la rue ou même chez soi. «Si Neymar ne peut pas entrer sur le terrain, faisons-le à sa place. Portons un masque à son effigie lors du match et donnez-le aussi à vos amis. Mardi, nous sommes tous des Neymar !», affirme le site somostodosneymar.com. Soutien à Neymar. L'attaquant-vedette du Brésil Neymar, forfait jusqu'à la fin du Mondial en raison d'une fracture à une vertèbre, a déclaré que le soutien de milliers de supporters qui lui ont envoyé des messages de sympathie l'avaient aidé à surmonter sa douleur qui lui a gâché son rêve en Coupe du Monde. «Ces messages m'ont rendu les derniers jours moins douloureux», a déclaré Neymar sur Facebook. L'attaquant de Barcelone a ajouté qu'il serait «un supporter de plus parmi les 200 millions de fans», quand le Brésil rencontrera l'Allemagne en demi-finales mardi soir à Belo Horizonte Centenaires à la pelle. Le Mondial brésilien a permis à des joueurs et des équipes d'atteindre la barre mythique des 100 buts marqués ou 100 matchs joués en Coupe du Monde. Wesley Sneijder a inauguré la série avec son 100e match avec les Pays-Bas lors du fameux 5-1 infligé à l'Espagne, championne du monde en titre. Suivaient le 100e match de l'Allemagne en phase finale (4-0 devant le Portugal de Cristiano Ronaldo), la 100e de Mario Yepes avec la Colombie contre la Côte d'Ivoire, le 100e but de la France marqué par Olivier Giroud (5-2 devant la Suisse), le 100e match de l'Argentin Javier Mascherano (1-0 face à l'Iran) et le 100e match de l'Allemand Per Mertesacker (2-2 face au Ghana), le 100e de Dirk Kuyt avec les Oranje (2-0 devant le Chili) et celui du Nigérian Yobo (défaite 2-0 devant la France dont un contre son camp de... Yobo). Enfin, le Brésil s'est distingué avec son 100e but au Mondial, signé Neymar, pour son 100e match de phase finale (4-1 devant le Cameroun).