Syrie : 54 femmes et enfants, retenus en otage depuis un an Un groupe de 54 femmes et enfants sont retenus en otage par des groupes armés syriens depuis un an, a indiqué l'organisation de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch (HRW), qui a réclamé leur libération. Ces otages, dont 34 enfants, sont retenus depuis un an après leur capture dans la ville côtière syrienne de Lattaquié lors d'une offensive menée par des rebelles, selon HRW. En mai dernier, un groupe de 40 otages avait été libéré suite à un accord entre les protagonistes qui avait permis l'évacuation des rebelles syriens de la Vieille ville de Homs, assiégée depuis deux ans par les forces du gouvernement syrien. Il reste au moins 54 femmes et enfants qui sont toujours retenus, d'après l'ONG basée à New York qui estime que les ravisseurs chercheraient probablement à les utiliser comme monnaie d'échange. Yémen : cinq soldats tués dans une embuscade attribuée à Al-Qaïda Cinq soldats yéménites ont été tués hier dans une embuscade à Chabwa, province du sud du Yémen, dans la troisième attaque du genre depuis début août attribuée par les services de sécurité à Al-Qaïda. «Des hommes armés appartenant probablement à Al-Qaïda ont ouvert le feu sur un véhicule de l'armée dans la localité de Habbane, de la province de Chabwa, tuant cinq soldats et en blessant un autre», a déclaré un responsable des services de sécurité. Les assaillants ont réussi à prendre la fuite. Quatre soldats avaient déjà péri lundi dans une attaque similaire dans la province du Hadamout (sud-est) et quatre policiers avaient trouvé la mort samedi dans une attaque contre un poste de contrôle à Chabwa. Ces deux attaques avaient été attribuées par les services de sécurité à Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), contre laquelle l'armée a lancé plusieurs offensives d'envergure ces dernières années. Afghanistan : sept policiers tués dans une attaque talibane Sept policiers afghans ont été tués hier dans une attaque menée par un élément d'un poste de contrôle relevant de la police dans la province agitée de l'Uruzgan (sud) du pays, selon des sources sécuritaires. L'attaque a eu lieu tôt le matin dans un poste de contrôle dans la zone de Mehr Abad située à l'est du chef-lieu de la province, Tirin Kot, a indiqué une source sécuritaire. «Les premières données de l'enquête ont révélé qu'un policier du poste de contrôle ayant des liens avec des insurgés talibans a commencé par empoisonner huit de ses collègues avant d'ouvrir le feu sur le reste des policiers», a précisé la source. Les assaillants ont emporté avec eux des armes et des munitions à la suite de l'attaque, a-t-il poursuivi. Mardi, dans une attaque similaire, un général de l'armée américaine a été tué et 16 autres personnes, dont un général afghan, ont été blessées après l'ouverture du feu par un soldat de l'armée afghane à l'université militaire de Kaboul.