La direction de la formation professionnelle (DFP) de la wilaya de Béjaïa et son homologue des services agricoles (DSA) ont paraphé, lundi dernier, et sur instruction du wali, une convention de collaboration portant sur l'encadrement des stagiaires inscrits dans diverses filières agronomiques comme l'arboriculture fruitière, les cultures maraîchères, l'apiculture, l'aviculture, l'élevage caprin, la production de lait cru et l'aménagement des espaces verts. La direction de la formation professionnelle (DFP) de la wilaya de Béjaïa et son homologue des services agricoles (DSA) ont paraphé, lundi dernier, et sur instruction du wali, une convention de collaboration portant sur l'encadrement des stagiaires inscrits dans diverses filières agronomiques comme l'arboriculture fruitière, les cultures maraîchères, l'apiculture, l'aviculture, l'élevage caprin, la production de lait cru et l'aménagement des espaces verts. La DSA - forte de ses partenariats avec l'université de Béjaïa, l'ITAF de Takriets (Institut des techniques de l'arboriculture et de la vigne) et l'Inraa d'Oued Ghir (Institut de recherche en agronomie) - compte s'appuyer sur l'expérience et potentiel scientifique de ses partenaires pour répondre aux attentes précises et ciblées des centres de formation professionnelles. A la veille de l'entame de l'exercice pédagogique 2016-2017, le premier responsable de la wilaya, au cours d'un conseil élargi consacré à ce dossier de l'enseignement et de la formation, avait insisté sur l'adaptation des offres de formation aux besoins du tissu économique local et aux exigences de qualité des employeurs. Il est vrai que le secteur de la formation professionnelle a connu des améliorations notables au cours des dernières années. En matière d'infrastructures, de disponibilité des places pédagogiques et de diversification des spécialités, des avancées certaines ont été réalisées. Les effectifs de stagiaires et les personnels encadreurs se sont démultipliés. Cependant, la carte des formations dispensées nécessite, de l'avis des responsables du secteur, un ajustement par rapport aux spécificités et aux potentialités de la région. L'accent a été mis cette année sur l'agriculture de montagne (étant donné le relief accidenté de la région) et l'artisanat traditionnel (poterie, vannerie, tissage, sculpture sur bois, bijouterie…). A ce propos, le wali a instruit tous les intervenants dans ce secteur, à commencer par la DFP, afin d'exploiter au maximum les potentialités de formation existantes à l'effet d'accompagner la nouvelle politique économique dans le tourisme, l'hôtellerie, l'artisanat et l'agriculture de montagne. Dès à présent, «le plan de formation prend en considération les besoins des secteurs stratégiques suivant les spécificités de la région, en formation résidentielle», annonce le directeur de la formation professionnelle. Pour l'entame de l'exercice en cours, «notre offre de formation comprend 66 spécialités, réparties sur 15 branches professionnelles avec 3 910 postes offerts dont 230 places pédagogiques en milieu rural et 515 en formation passerelle. En apprentissage, 115 spécialités seront enregistrées à travers 20 branches professionnelles», annonce le DFP, en soulignant l'ambition du secteur d'améliorer la qualité des formations à travers des stages pratiques sur le terrain et des sorties pédagogiques sur des ateliers et des sites de production afin de familiariser les stagiaires avec le monde du travail et ses exigences réelles. Evidemment, cette nouvelle orientation est la bienvenue pour garantir l'insertion future des techniciens et des ouvriers formés. L'idée est bonne, mais il va falloir travailler dur et persévérer pour la concrétiser dans les faits. K. A.