Le montant total des 16 projets d'investissements concrétisés entre l'Algérie et l'Arabie saoudite de 2002 à 2015 s'élève à 416 millions de dollars. Ce montant ne reflète pas les capacités et les potentialités des deux pays et leur volonté politique à promouvoir leur partenariat, a estimé le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, qui se prononçait lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue saoudien du Commerce et de l'Investissement, Madjed Abdullah Al Qassabi, jeudi dernier, à la fin la 12e session de la commission mixte. Le montant total des 16 projets d'investissements concrétisés entre l'Algérie et l'Arabie saoudite de 2002 à 2015 s'élève à 416 millions de dollars. Ce montant ne reflète pas les capacités et les potentialités des deux pays et leur volonté politique à promouvoir leur partenariat, a estimé le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, qui se prononçait lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue saoudien du Commerce et de l'Investissement, Madjed Abdullah Al Qassabi, jeudi dernier, à la fin la 12e session de la commission mixte. A propos de la création d'une joint-venture pour le développement, l'exploitation, la valorisation et la commercialisation du phosphate de la nouvelle mine de Djebel El Ank (sud de la wilaya de Tébessa) entre le holding saoudien Radiola et Asmidal, relevant du Groupe industriel des mines (Manal), M. Bouchouareb a affirmé qu'il était encore tôt d'évoquer le coût du projet. «L'accord a été signé hier (mercredi) et le projet fera l'objet d'une étude profonde par un bureau international qui évaluera la demande de la partie algérienne et les objectifs attendus par la partie saoudienne pour déterminer après le volume de l'investissement, les secteurs et la superficie nécessaire», a-t-il indiqué. Il a aussi annoncé que huit mémorandums d'entente et accords de partenariat économique ont été signés mercredi dernier à Alger entre des entreprises algériennes et saoudiennes à la faveur d'une rencontre d'affaires. Les accords portent essentiellement sur les industries de transformation du phosphate, de production d'engrais, de papier et la gestion des structures de santé ainsi que les prestations hôtelières et la maintenance. A une question sur le financement de l'économie nationale, M. Bouchouareb a précisé que l'Algérie «n'a pour le moment pas besoin de recourir à l'endettement, mais peut être que nous pourrions y réfléchir pour certains projets dont la faisabilité est avérée». De son côté le ministre saoudien a indiqué que le Groupe agroalimentaire Almarai a convenu avec des entreprises algériennes du même domaine d'une étude de faisabilité et d'un examen des opportunités d'investissement. Notons que M. Bouchouareb a par ailleurs révélé que le Groupe Sonatrach et la société saoudienne Sabic sont parvenus, mercredi, à un accord de partenariat dans le secteur de la pétrochimie. Le ministre a fait savoir qu'une délégation de Sabic devrait arriver la semaine prochaine à Alger pour la signature d'un mémorandum d'entente et engager l'élaboration du plan d'action durant les six prochains mois. Selon ce dernier, Sonatrach avait reçu mercredi soir une réponse favorable à sa demande pour le début de l'étude du projet prévu entre les deux parties. Le ministre a qualifié l'accord de signe fort pour le développement des relations économiques entre les deux pays, appelés à être hissées au niveau des relations politiques. Le mémorandum d'entente porte sur trois projets dans le domaine de la pétrochimie à même d'ouvrir des perspectives prometteuses en termes de production, d'échange d'expertises, de connaissances et de technologies à long terme, a-t-il ajouté. Rappelons que la société saoudienne compte parmi les leaders mondiaux de l'industrie pétrochimique, en sus de produire des matériaux thermoplastiques, des engrais et minéraux. Z. A./APS