La production mellifère (tous types confondus) a enregistré une amélioration, durant cette campagne 2016-2017, dans la wilaya de Boumerdès, comparativement à la saison précédente, parallèlement à une stabilité de son cours. «La production de miel cette année est de près de 2 100 qx, contre 1 900 qx l'année dernière», a indiqué à l'APS, la directrice des services agricoles (DSA), Belakbi Ouerdia, en marge de l'ouverture de la foire nationale du miel. La production mellifère (tous types confondus) a enregistré une amélioration, durant cette campagne 2016-2017, dans la wilaya de Boumerdès, comparativement à la saison précédente, parallèlement à une stabilité de son cours. «La production de miel cette année est de près de 2 100 qx, contre 1 900 qx l'année dernière», a indiqué à l'APS, la directrice des services agricoles (DSA), Belakbi Ouerdia, en marge de l'ouverture de la foire nationale du miel. Elle a souligné l'enregistrement d'une «instabilité» dans la production mellifère locale depuis 2011, année durant laquelle elle avait atteint le seuil des 2 000 qx, avant de reculer l'année d'après (2012) à 900 qx, puis de revenir à plus de 1 900 qx en 2013, et 1 600 qx en 2014. Cette amélioration a impacté positivement sur le cours de ce produit sur le marché local. Son prix est «stabilisé» actuellement dans une fourchette entre 2 000, 4 000 et 4 800 DA le kg pour le miel de jujubier «meilleur miel sur le marché», selon les assurances d'un nombre d'apiculteurs rencontrés, sur place, par l'APS. En l'absence d'un marché organisé pour la commercialisation du miel, la Coopérative agricole d'élevage apicole des Issers «oeuvre tant bien que mal en vue de maintenir les prix de ce produit, à l'intérêt nutritionnel avéré, à la portée de tous, et ce en l'écoulant dans une fourchette entre 2000 et 3000 DA le kg», a appris l'APS auprès de son résident Djemaàtene Ali. Plusieurs facteurs expliquent cette «embellie» de la filière à Boumerdès, selon la responsable du secteur, qui évoque à cet égard «le soutien permanent» des pouvoirs publics pour les apiculteurs, dont l'effectif est passé de 2 000, en 2011, à plus de 2 370 actuellement, outre les conditions climatiques favorables, parallèlement au développement des techniques d'élevage apicole et le bon usage, par les apiculteurs, des produits phytosanitaires destinés à la protection des ruches et du miel. Mme Belakbi a aussi cité l'augmentation du nombre des ruches productrices, qui est passé de 84 000 en 2011 à 144 000 ruches actuellement, dont plus de 50 000 «très productives». Une trentaine d'exposants, entre apiculteurs et opérateurs du domaine, issus de 14 wilayas prennent part à ce Salon du miel qui sera abrité trois jours durant par la cour du centre culturel islamique. Outre l'ouverture de stands de vente de miel et des produits de la ruche, la manifestation, initiée par la DSA en collaboration avec la Coopérative agricole d'élevage apicole des Issers, comporte, également, l'animation de communications thématiques, en plus d'activités éducatives pour les enfants et des concours de dégustation. Selon le président de l'association organisatrice, Djemaàtene Ali, ce salon se veut un «cadre pour faire la promotion de cette filière agricole et l'encouragement des segments de la production et de la commercialisation en son sein, tout en rapprochant le produit du consommateur et en offrant un espace d'échanges entre les professionnels de la filière».