Le village d'enfants de Draria semble être confronté à de sérieux problèmes financiers pour pouvoir poursuivre sa mission. Lui qui assure un travail extraordinaire auprès de centaines d'enfants, à travers le pays, privés de la chaleur de la famille et du confort de la maison. Le village lance un appel à l'aide, non au gouvernement mais à des hommes et des femmes soucieux de l'avenir des enfants et des adolescents abandonnés et/ou ceux qui sont issus de familles démunies. SOS village d'enfants Draria, construit en 1962 par SOS-Kinderdorf International, semble vivre aujourd'hui une situation difficile. Les mères adoptives pourraient être affectées par la dégradation de la situation et ne pas répondre aux besoins des bambins. C'est à se demander si les parrains ont oublié leurs enfants ou s'ils ne font plus confiance aux responsables du village. Quoi qu'il en soit, ce sont les enfants et les adolescents qui en pâtissent. C'est toute l'ambiance des beaux jours qui risque de disparaître. Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le représentant de SOS-Kinderdorf International en Algérie, Gérard Aïssa Ruot , rappelle que «SOS village d'enfants est une œuvre humanitaire, sociale, privée, sans engagement politique ni religieux. Elle aide les enfants et les adolescents à bâtir leur avenir». «Aussi, souligne-t-il, le but des villages d'enfants SOS est d'offrir une famille aux enfants en détresse, quelles que soient leur appartenance ethnique, leur nationalité ou leur religion». Ces villages sont présents dans 132 pays à travers le monde. En Algérie, le village d'enfants de Draria prend en charge quotidiennement 150 enfants et adolescents et 350 autres dans le cadre de l'action menée auprès des enfants des familles en difficulté sociale. Le représentant de Kinderdorf International en Algérie lance un appel à la société civile: «Ne bénéficiant pas de subvention du gouvernement, nous sollicitons la société civile pour subvenir aux besoins quotidiens des enfants qui nous sont confiés par le juge des mineurs». K. M.