L'international algérien de Wolfsburg, Karim Ziani, est résolument optimiste pour le Mondial sud-africain, durant lequel les Verts affronteront la Slovénie, l'Angleterre et les Etats-Unis en poules. «Je ne pense pas qu'on perdra les trois matches. Je connais quelques joueurs slovènes et américains et, individuellement, ils ne sont pas plus forts que nous. On a réussi des exploits», a-t-il déclaré au journal français l'Equipe. Le meneur de jeu de l'équipe d'Algérie, actuellement en stage de régénération à Crans-Montana en Suisse, n'est pas non plus inquiet à propos de l'état de forme des joueurs, notamment des cadres, à court de compétition, «Il y a des joueurs qui ne jouent pas pendant deux mois et qui reviennent pour un match super important. Même dans cette situation, on a réussi des exploits», a t-il indiqué. Fier de porter le maillot national, l'international algérien dira : «Quand retentit l'hymne, tu repenses à tes parents, à ton pays. Et l'Algérie, tu l'as alors dans le sang.» Ziani apprécie tout autant l'engouement populaire que suscite l'équipe d'Algérie. «C'est flatteur, les supporters nous aiment. Je préfère cette vague positive à l'époque où on jouait avec le couteau sous la gorge. Quand tu perds, sur le coup, ils sont énervés, mais ils t'aiment toujours [rires]», ajoutera-t-il. Le milieu de terrain algérien de 27 ans est revenu également sur sa difficile saison avec son équipe de Wolfsburg, où il a rarement joué depuis son retour de la Coupe d'Afrique 2010 en Angola. «C'est une année difficile en club, mais quand même magnifique, grâce au bon parcours des Verts», dira-t-il. International depuis huit ans, Ziani ne cache pas sa joie de participer à la Coupe du monde, la troisième de la sélection algérienne, après celles de 1982 et de 1986. «Quand tu es français, argentin ou brésilien, si tu es parmi les meilleurs du pays, tu te dis que tu vas y participer. Mais, pour un Algérien, ça n'arrive pas tous les jours ! L'été, d'habitude, on est à la plage, puis on rentre regarder les matches de la Coupe du monde à la télé», explique Ziani.