Photo : M. Hacène En prévision de la rentrée scolaire 2010-2011, la wilaya de Béjaïa s'apprête à réceptionner plusieurs infrastructures relevant du secteur de l'Education nationale et de l'enseignement supérieur. Le wali, Ali Bedrici, a effectué récemment une visite d'inspection sur les différents chantiers, dont le taux d'avancement global est estimé à 85%, afin d'inciter les entreprises à livrer les équipements en question avant la rentrée des classes. Ainsi, le département de l'éducation nationale bénéficiera sous peu de 2 groupes scolaires (écoles primaires), 24 salles de classe, 7 cantines, 6 CEM et autant avec services de demi-pension, 18 terrains de sport, 3 salles de sport et 2 lycées à Beni Mellikeche (daïra de Tazmalt) et Akbou. Le patrimoine infrastructurel de l'université Abderrahmane-Mira se dotera également d'un restaurant de 800 places, 9 amphithéâtres dont 7 au seul campus d'Aboudaou ainsi qu'un bloc de 40 bureaux affectés aux enseignants et 2 blocs d'enseignement de 1 000 places chacun. Une salle polyvalente de 300 places sera réceptionnée à la résidence universitaire de Berchiche (El Kseur). Au début de l'année 2011, le campus d'Aboudaou, dont la faculté de médecine avait récemment bénéficié de l'inscription d'un CHU, sera aussi équipé d'un bloc de 40 bureaux affectés aux services de gestion de la scolarité, d'un autre ensemble de 60 bureaux et d'un auditorium d'un millier de places pédagogiques. La totalité de ces infrastructures destinées à l'enseignement supérieur correspond à un potentiel de 4 250 places pédagogiques. Les craintes des étudiants, notamment ceux nouvellement inscrits, portent sur les capacités réduites d'hébergement dans les cités U. La direction locale des œuvres universitaire a reçu cette année 6 500 demandes d'hébergement sur un ensemble de 10 000 nouveaux étudiants inscrits à Béjaïa. Une demande jugée «forte» par les responsables des 10 résidences U que compte la wilaya. Ces derniers sont, désormais, appelés à assainir sérieusement leurs fichiers pour libérer les places occupées illégalement par d'anciens pensionnaires et des extra-universitaires. Il s'agit d'une opération impérative pour éviter les perturbations et les protestations qui accompagnent généralement l'attribution de ces chambres. Notons, pour conclure, que ce département des œuvres universitaires n'a bénéficié d'aucune structure dans le cadre du plan quinquennal 2009-2014. Il convient, par conséquent, de rationaliser la gestion des établissements existants.