Photo : M. hacène De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi En l'absence d'indicateurs sur les entreprises ayant recouru à la Société nationale de leasing (SNL), il reste difficile de certifier si l'option connaît un essor. D'autant que les banques à l'échelle locale se refuse à toute déclaration à la presse. C'est ce qui nous a été confirmé de la part de quelques responsables du secteur des investissements.Le leasing devrait être promu davantage auprès des opérateurs économiques afin de les orienter et de les focaliser sur cette nouvelle «bouffée d'air» susceptible de booster les firmes actives. Opérationnelle depuis quelques mois consécutivement à la loi de finances 2010, la société algérienne de leasing (SNL) spécialisée et destinée à financer les besoins des petites et moyennes entreprises, reste en quête de vulgarisation. Créée par la Banque nationale d'Algérie (BNA) et la Banque de développement local (BDL), la SNL a été dotée de 3,5milliards de dinars. «Sa vocation étant de financer par voie de leasing des équipements de production avec des redevances au profit des entreprises» explique-t-on du côté de la direction des investissements à Constantine. «On ne peut pas avancer exhaustivement le nombre exact des entreprises ayant eu droit à ce genre de soutien financier» soutient le directeur par intérim M. Habati, ajoutant que «c'est le secteur des transports qui semble avoir bénéficié le plus du leasing. Cela s'explique par le fait que les banques avalisent des demandes dont les garanties de remboursements restent fiables». La circonscription qui compte plus de 9 000 PME et PMI, selon les statistiques de ce début 2011, se doit de vulgariser l'option de cette nouvelle stratégie de développement des entreprises concédant un autre soutien à ajouter à celui consacré au classique crédit bancaire pour la création même d'éventuelles unités de production ou de prestation de services. Néanmoins, l'ouverture de ce genre de société de leasing n'a pas encore eu l'effet escompté dès lors que l'implication des parties concernées, c'est-à-dire les banques, reste sans un écho qui incite les opérateurs économiques à les solliciter. D'où la nécessaire opération de vulgarisation car pour la plupart des opérateurs novices ou expérimentés, les seules voies de financement sont liées strictement au fonds de garantie à l'investissement (FGAR) ou encore Djazaïr Istithmar. Ce qui imposera désormais des journées de vulgarisation et de sensibilisation en vue d'éclairer davantage des entreprises sur ce soutien se rapportant aux équipements de production. Il est clair que le dernier mot reviendrait aux banques investies en la matière. Mais une sollicitation solide pourrait permettre à telle ou telle firme d'exceller par le biais du renouvellement de son «parc» grâce à cette nouvelle formule de leasing qui, après s'être introduite dans le secteur de l'agriculture, s'est frayé un chemin dans les investissements gagnants..