Entretien réalisé par M. Gemmill LA TRIBUNE : Ce ne sera pas seulement la tâche des défenseurs… R. Saïfi : Cela va de soi, l'équipe forme un tout indissociable aussi bien en phase défensive par le repli des demis, et même des avants, pour former des écrans successifs, qu'en phase offensive, où les excentrés pourraient prendre aussi une part prépondérante dans la création du surnombre et l'exploitation des espaces. Quel sera donc le meilleur moyen de contrer l'adversaire et de le priver de ses atouts maîtres ? La vigilance. Eviter également la précipitation et le jeu à l'emporte-pièce. L'application, tout comme la bonne vision de jeu et l'anticipation pour réussir dans les duels doivent être de mise. Et puis, il faut exploiter à bon escient nos potentialités offensives. Nous sommes en train de consentir beaucoup d'efforts pour faire fructifier nos mouvements offensifs, mais cela tarde à porter ses fruits. Cette fâcheuse tendance doit cesser car elle risque d'hypothéquer nos chances sur tous les tableaux. Vous êtes le seul rescapé de l'opération commando de 1999. Cela vous rappelle quelque chose, non ? Evidemment, cela me rappelle le meilleur souvenir de ma carrière ; ce jour-là, je venais de marquer le premier but de ma jeune carrière en sélection nationale. En plus de la voie des filets qu'il m'a ouvert, une carrière professionnelle, ce but a grandement ouvert les portes de qualification à notre équipe nationale. Votre objectif ? La victoire et rien que la victoire pour aborder le dernier virage de cette phase de groupes avec les meilleurs atouts de réussite.