Près de 40 formations politiques et 6 listes indépendantes tentent de briguer les prochaines élections législatives prévues le 10 mai prochain. Les listes, dont notamment celle du FLN, du RND et du FJD ont engendré de la colère au sein des militants qui rejettent la composante. Pour le FLN, Tayeb Louh a été contesté par les kasmas actuellement closes, tandis que le RND rejette la tête de liste, en l'occurrence Amine Snouci, proche d'un cadre du parti. S'agissant du FJD, le bureau de Djaballah à Tlemcen a démissionné. Pour les FLnistes, il s'agit d'un pur mépris de la part des responsables du parti, selon les chefs de kasma, qui accusent l'état-major du parti de faire dans «la discrimination en ne respectant pas les quotas ni les critères.»Pour le parti d'Ouyahia, on s'interroge sur le choix porté sur de tels candidats.Un violent tourbillon emporte certains partis qui ont opté pour des têtes de liste ne répondant à aucun critère. Ce facteur a poussé bon nombre d'électeurs à critiquer la confection des listes, notamment le retour des ex-députés, alors qu'à Tlemcen aucun d'entre eux n'a apporté un quelconque bénéfice à la région.Les citoyens ne croient plus aux députés, et le boycott plane sur la région de Tlemcen, étant donné que bon nombre de citoyens n'aiment pas aborder le sujet. «Voter pour quelqu'un qui touchera 35 millions, et n'apporte rien. Jamais !» La campagne électorale à Tlemcen a commencé depuis des semaines mais moins perçue chez les citoyens. Les jeunes, selon eux, ne croient plus aux soupes des hommes cravatés qui maîtrisent l'art des promesses. Ces derniers n'y croient plus, et tirent à boulets rouges sur les notables taïwans et la mafia qui encouragent le tribalisme… «On cherche à disloquer la société pour bien préserver leurs intérêts et dicter leur loi», martèlent bon nombre de jeunes. Chaque week-end, autour de méchouis, cette mafia organise des rencontres et révise son plan pour parvenir, avec une certaine hypocrisie, à bien étudier l'art de convaincre les populations de voter pour tel ou tel candidat. Ces clans qui cherchent à induire le citoyen en erreur, gangrènent la société dans la région de Tlemcen qui compte plusieurs tribus.L'ensemble des communes n'enregistre pas d'engouement pour les législatives. Les jeunes en particulier ne croient plus aux députés et évitent les sujets politiques... et la campagne à Tlemcen s'affiche déjà dans l'indifférence …