Le secrétaire général de la FAHB, Aziz Aït Dib, a affirmé mardi qu'une réponse commune est «en train d'être préparée» pour la transmettre à la Fédération internationale (IHF), suite à sa décision de ne pas reconnaître le nouveau président de la FAHB, Mohamed Aziz Derouaz. «Une lettre commune regroupant la FAHB, le MJS, et le COA est en train d'être préparée pour répondre à la décision de l'IHF. Nous devons passer par la voie réglementaire, et nous sommes même prêts à saisir le tribunal arbitral du sport à Lausanne s'il le faudra», a affirmé à l'APS le n°2 de la FAHB. Le nouveau président de la FAHB, Mohamed Aziz Derouaz, a promis une «bataille juridique» pour défendre les intérêts de la FAHB, après la décision de l'IHF de ne pas reconnaître l'élection de l'ex-sélectionneur national à la tête de l'instance fédérale. «Nous mènerons la bataille juridique qui s'impose au niveau des instances compétentes (Tribunal arbitral de Lausanne) après cette nouvelle ingérence de l'IHF dans le fonctionnement d'une fédération d'un pays souverain», avait affirmé Derouaz. L'IHF a adressé une correspondance au COA dans laquelle elle l'informe qu'elle ne reconnaîtra pas le nouveau Bureau fédéral de la FAHB, présidé par M. Derouaz et élu le 14 mars dernier, accordant un délai de 3 mois à la fédération algérienne pour organiser une nouvelle assemblée générale élective (AGE). L'instance internationale, présidée par l'Egyptien Mustapha Fahmi, a menacé la FAHB de «sanctions» dans le cas où elle ne se plierait pas à ses doléances. Evoquant l'éventuelle décision de l'IHF de retirer à l'Algérie l'organisation de la prochaine CAN-2014, Ait Dib n'a pas voulu anticiper sur le sujet. «On n'en est pas encore là, tant que nous avons pas encore usé des voies réglementaires pour faire valoir nos droits. Si l'IHF décide nous retirer l'organisation, on l'acceptera volontiers dans la mesure où cette organisation de cette compétition n'est pas appropriée dans la conjoncture actuelle, comme l'a signifié d'ailleurs le président de la fédération», a justifié le secrétaire général. Parmi les griefs retenus contre la FAHB mais aussi le (MJS, la décision de la tutelle de nommer un nouveau secrétaire général de la fédération «sans prendre l'aval de l'instance fédérale», ou encore l' «exclusion» de l'ex-président, Djaâfer Aït Mouloud, de la course à la présidence pour un nouveau mandat, lui qui a été déclaré «inéligible». La FAHB était secouée depuis près de deux ans par une crise latente en raison du système de compétition rejeté par les clubs.