Il fallait vraiment montrer patte blanche pour se voir autoriser l'accès au stade Loftus Versfeld de Pretoria où se jouait hier USA-Algérie. Il fallait vraiment montrer patte blanche pour se voir autoriser l'accès au stade Loftus Versfeld de Pretoria où se jouait hier USA-Algérie. La sécurité dans le stade et aux alentours a été renforcée sur demande des Américains. L'administration Obama avait demandé à la FIFA avant la Coupe du monde un renfort de la sécurité autour de l'équipe et à chaque fois que les Américains jouent, car prenant avec beaucoup de sérieux les menaces terroristes proférées à l'encontre des citoyens américains durant cette Coupe du monde. Le Pentagone avait même tenté de convaincre les milliers d'Américains attendus en Afrique du Sud d'annuler tout simplement leur voyage. D'autres conseils ont été donnés aux plus déterminés à s'y rendre, comme par exemple éviter certains Towns connus pour leur insécurité, ne pas exhiber sa nationalité dans la rue. C'est ce qui explique ce plan sécuritaire draconien hier avant et durant cet USA-Algérie. Le cordon de sécurité s'étendait sur 500 km à la ronde, paralysant complètement la circulation sur les artères menant au Loftus Versfled Stadium et ses alentours. La circulation était tout simplement interdite. Aux entrées du stade, les supporters sont passés au peigne fin. Même les journalistes ont été soumis aux mêmes mesures. Les supporters et même les journalistes n'avaient même le droit de faire rentrer ne serait-ce qu'une bouteille d'eau. Pourtant, le comportement des supporters des deux équipes a été exemplaire jusqu'ici.