Un traitement qui a plus déçu que surpris l'attaquant d'Arsenal, conscient de faire indirectement les frais de la mise à l'écart de Karim Benzema. Pour Didier Deschamps, cela commence à faire beaucoup, et à 10 jours du début de l'épreuve, le sélectionneur national aimerait bien que tout le monde soit derrière les Bleus, ce qui semble bien difficile à obtenir. "L'union sacrée ? Dites-le, écrivez-le, ce serait bien si vous le faites. C'est certainement une minorité qui siffle Giroud. C'est injuste, forcément. Olivier est là. Jusqu'à preuve du contraire, il marque des buts avec nous, c'est ce qu'on lui demande. L'équipe compte sur lui et ses qualités. La solidarité avec les autres joueurs, c'est quelque chose d'important dans la vie de groupe. S'il y en a un qui défend Giroud en premier, c'est bien Gignac, son concurrent au poste d'attaquant. Ça ne peut-être qu'une bonne chose", a souligné le sélectionneur national dans des propos relayés par Foot01.