«Dans ma tête je suis déjà à l'USMH» La séance de reprise, qui a eu lieu au stade de Baraki, a été caractérisée par la présence de Hamza Guessoum parmi le groupe. En contact avancé avec les dirigeants de l'USMH, ce joueur a décidé de commencer les entraînements sous la houlette de Boualem Charef en attendant la décision de la FAF concernant le problème de sa libération, qui n'est toujours pas résolu. «Dans ma tête je suis déjà à l'USMH» Votre présence à l'entraînement parmi le groupe constitue une surprise. Peut-on en conclure que vous êtes déjà à l'USMH ? Officiellement pas encore, mais dans ma tête j'y suis déjà. Comme vous devez le savoir, je fais face au problème de libération qui m'empêche de conclure mon transfert à l'USMH. Mais normalement ça devrait se régler d'ici la fin du mois où j'espère pouvoir être parmi l'effectif de l'USMH. Où en êtes-vous justement avec ce problème de libération avec la direction de l'USMB ? J'ai tenté maintes fois de convaincre le président de l'USMB de prendre en considération mon cas, c'est-à-dire soit me garder ou me libérer, mais toutes mes tentatives sont restées vaines. Le président blidéen a campé sur sa position en exigeant un montant très élevé pour ma libération. J'ai plusieurs fois insisté pour une révision à la baisse du montant, mais cela n'a rien donné. J'ai ainsi décidé de saisir la chambre des résolutions des litiges de la FAF pour le traitement de cette affaire. Maintenant j'attends la décision fédérale qui devrait tomber avant la fin du mois. Bien que vous n'êtes pas encore signataire à l'USMH, cela ne vous a pas empêché d'entamer les entrainements ? En fait entamer les entrainements cela ne veut rien dire pour moi, car je n'ai jamais cessé de m'entraîner. Même en vacances, je ne reste jamais plus de trois jours sans entrainements. Mais si je suis là avec le groupe c'est juste une façon de témoigner ma volonté de signer à l'USMH. Avez-vous discuté avec Charef à ce sujet ? Assurément. Je ne pouvais pas entamer l'entraînement avec le groupe sans discuter avec l'entraîneur. J'ai en effet rencontré Charef, il y a quelques jours et je lui ai expliqué ma situation. Il m'a suggéré de m'entraîner en attendant que les choses s'éclaircissent. Si votre problème de libération n'est pas résolu avant la fin du mois, qu'allez-vous faire ? Permettez-moi de vous dire que si j'ai saisi la FAF c'est parce que j'ai grand espoir qu'une solution soit trouvée par cette instance à mon cas, sinon c'est la justice qui tranchera. D'ailleurs, mon dossier est déjà chez un avocat, je compte sur lui pour défendre non seulement mes intérêts, mais surtout pour ne pas entraver ma carrière professionnelle. Cela y va de mon avenir. Les entraînements à Baraki Initialement prévue au Cati de Hydra, la reprise des entraînements a finalement eu lieu au stade de Baraki. Ce changement est dû à la lenteur de la direction de l'USMH qui s'en est pris en retard pour envoyer la demande à la DGSN. Heureusement que l'APC de Baraki, saisie à la dernière minute, a accepté de mettre à la disposition de l'équipe harrachie le stade communal. La fin de séance à 1h30 du matin La programmation de l'équipe du WR Bentalha, qui elle aussi s'entraîne à Baraki, a contraint Charef et ses poulains d'attendre pendant deux heures avant d'entamer la séance. Prévue à 22 heures, la séance d'entraînement n'a débuté qu'à 23h30 et s'est achevée aux environs de 1h30. Bouraoui proposé au WAB Nous avions annoncé dans notre précédente édition que les dirigeants de l'USMH voulaient récupérer Bouraoui pour pallier un éventuel départ de Hanitser. Finalement, cette version n'est pas la vraie. Une source proche de la direction du club nous apprend que le rappel du joueur n'est finalement qu'un rendez-vous avec un dirigeant de l'USMH pour l'aider à trouver un club et lui éviter une année blanche. Selon nos sources, les dirigeants de l'USMH ont réussi à convaincre certains clubs, parmi lesquels le WAB, dont les responsables se sont montrés intéressés par ce joueur. Libéré un mois après avoir été recruté par la direction de l'USMH, Bouraoui, transfuge de la JSD, est donc en contact avec les dirigeants du WAB qui désirent l'engager pour renforcer le compartiment offensif de leur équipe. Rappelons que ce joueur a pris part avec l'USMH aux deux stages effectués à Aïn Témouchent. Mais l'arrivée de plusieurs autres nouvelles recrues a provoqué un surnombre en attaque. Charef s'est retrouvé ainsi contraint de libérer Bouraoui qui, faut-il le signaler, n'a pu s'imposer au milieu de joueurs tels que Hanitser, Touahri et autre Benaï. Il n'a pas repris les entraînements Ça se complique pour Hanitser Apparemment, les choses se compliquent de plus en plus entre la direction de l'USMH et Sofiane Hanitser. Ce dernier continue à faire la sourde oreille aux réactions de ses dirigeants à travers la presse pour ses tergiversations et ses contacts avec le club kabyle. Attendu hier à El Harrach pour la reprise des entraînements, l'attaquant international a brillé par son absence. Il n'était pas le seul absent certes, puisque Benaï lui aussi n'est pas encore rentré de Ouargla. Mais ce dernier a tenu à aviser les dirigeants de son absence. Ce n'est pas le cas de Hanitser qui est resté injoignable durant toute la journée de dimanche, jour de la reprise. Certes, on ne doit pas tirer de conclusions hâtives, mais comme ce joueur représente un cas particulier pour n'avoir pas trouvé un accord avec le premier responsable du club, on peut supposer que les choses ne semblent pas aller dans le bon sens entre la direction et le joueur. Gharbi présent parmi le groupe Gharbi le milieu de terrain qui conditionne le renouvellement de sa licence par la perception de la première tranche de sa prime de signature, continue à s'entraîner en attendant sa régularisation financière. Sa présence parmi le groupe à la séance de reprise témoigne de sa volonté de rempiler. Un troisième stage à Aïn Témouchent Après avoir effectué deux stages au complexe sportif d'Aïn Témouchent, Charef et ses poulains se rendront une troisième fois dans ce site où ils semblent s'y plaire. Sitôt que le coach a formulé sa demande à la direction de l'USMH, des contacts ont été pris avec les responsables de cette infrastructure pour une réservation du complexe pour une durée de dix jours et ce, à compter du troisième jour de l'Aïd. Benomar et Bechouche victimes du règlement Selon les nouvelles dispositions réglementaires de la FAF, les entraîneurs n'ayant pas un diplôme de 3e degré n'ouvre pas droit à une licence d'entraîneur pour pouvoir diriger un club de première ou de deuxième division. C'est le cas de Benomar et Bechouche, les adjoints de Charef, pour qui cette nouvelle loi s'applique dans la mesure où ils ne possèdent pas ce diplôme exigé par les nouvelles règlementations de la FAF. Medahi donne son accord En contact avec la direction de l'USMH depuis quelques jours, l'entraîneur Redouane Medahi a finalement donné son accord aux dirigeants de l'USMH pour prendre en main les U-20. Connu pour être un enfant du club, ce technicien connu pour ses compétences et son CV étoffé d'un diplôme d'études supérieures en sport, a fait partie du staff technique qui a réalisé l'accession en 2007. La direction de l'USMH devait finaliser hier avec cet entraîneur qui, selon toute vraisemblance, pourrait renforcer le staff technique de l'équipe senior, si la FAF maintient sa décision d'exiger des clubs professionnels des entraineurs de 3e degré. «J'ai donné mon accord à Laïb» Pour en savoir un peu plus sur ses contacts avec l'USMH, nous avons jugé utile de joindre Redouane Medahi, hier matin. Celui-ci a non seulement confirmé les contacts, mais nous a aussi déclaré qu'il était sur le point de s'engager avec la direction du club. «Au moment où je vous parle, je m'apprête à quitter mon domicile pour me rendre au rendez-vous que Laïb m'a fixé dans son bureau. Nous nous sommes vus hier et je lui ai donné mon accord. Il ne reste que la concrétisation et mon installation officielle, prévue aujourd'hui.»