«Heureux d'avoir retrouvé les terrains» Hameur Bouazza a retrouvé la compétition, cette semaine, à l'occasion de la rencontre ayant mis aux prises l'équipe d'Arles-Avignon avec le champion sortant, l'O Marseille. Même si l'ACA a lourdement chuté chez lui, il y a eu une satisfaction. En effet, c'était la première apparition de l'ex-joueur de Fulham sous les couleurs de son nouveau club, après être resté loin des terrains depuis longtemps, à cause d'une blessure. Joint hier par nos soins, il a accepté de se livrer encore une fois au Buteur. Vous avez effectué votre retour à la compétition face à l'OM, après une longue période d'absence. Comment ça s'est passé ? Très bien. J'ai repris la compétition avec un immense plaisir. Comme je vous l'ai déjà dit, les terrains m'ont beaucoup manqué. J'étais très heureux de prendre part à mon premier match face à l'OM. Je pense que c'était une bonne chose pour moi, dans la mesure où je veux retrouver mes capacités technique et physique le plus tôt possible. J'ai joué la seconde mi-temps au cours de laquelle j'ai essayé de donner le meilleur de moi-même. Mais dommage, on a perdu. Qu'avez-vous ressenti au moment de refouler le terrain ? Un grand sentiment de joie. Cela fait longtemps que je n'ai pas joué, à cause de ma blessure. Il est donc normal que je sois très heureux. Maintenant, je veux retrouver mon meilleur niveau le plus tôt possible. Votre équipe a enregistré un très mauvais départ depuis le début de la saison ; des inquiétudes ? Bien sûr que cette situation m'inquiète. On est en train de faire comme Grenoble Foot la saison dernière. Mais une chose est sûre, on va faire le maximum pour renouer avec le succès à l'occasion des prochaines journées. On a un très bon groupe et on est en train de faire du bon travail. On travaille dur, mais les résultats ne suivent pas. Parlons de la sélection nationale. La nouvelle de la démission de Rabah Saâdane de son poste d'entraîneur, comment l'avez-vous accueillie ? Le plus normalement du monde. C'est la loi du football, il ne faut pas l'oublier. Dès que les choses ne marchent pas bien, c'est l'entraîneur qui en est le premier responsable. C'est le cas dans tous les pays au monde, pas uniquement en Algérie. Avouez que son départ constitue une belle aubaine pour vous, car il ne vous faisait plus confiance… Croyez-moi que je ne raisonne pas de cette manière. A propos de ma non-convocation, j'ai tout dit. Le départ de Saâdane de l'EN est lié beaucoup plus au destin. C'est Abdelhak Benchikha qui a été sollicité pour lui succéder… Oui, je sais que M. Benchikha est le nouveau sélectionneur national. Je lui souhaite bonne chance. Comment vous avez accueilli cette nouvelle ? Pour être honnête avec vous, je ne connais pas très bien M. Benchikha. Mais on ne m'a dit que du bien de lui. A savoir que c'est un bon entraîneur qui a une très bonne réputation. Vous ambitionnez toujours de revenir en sélection ? Absolument, car c'est un objectif pour moi. Seulement, il me faudra retrouver mon meilleur niveau. Le plus important maintenant est de jouer. En Afrique, il faut être au top physiquement. Une fois que j'aurai retrouvé ma place de titulaire en club, l'EN suivra tout naturellement. Le prochain match des Verts aura lieu à Bangui, mais sans Karim Ziani. Un mot sur cette rencontre ? C'est un match très important pour les Verts. Ce sera difficile, surtout en Afrique. Jouer sans Karim Ziani sera encore plus difficile. C'est un élément très important qui a son poids dans l'équipe. J'ai d'ailleurs discuté avec lui (Ndlr, Karim Ziani) pour avoir des nouvelles de sa blessure et j'étais très déçu pour lui. J'espère qu'il reprendra la compétition le plus rapidement possible.