Comme nous l'avions annoncé dans l'une de nos précédentes éditions, les Kabyles n'étaient pas satisfaits de l'hôtel qui leur a été réservés. Comme nous l'avions annoncé dans l'une de nos précédentes éditions, les Kabyles n'étaient pas satisfaits de l'hôtel qui leur a été réservés. En effet, l'hôtel du Centre, un établissement trois étoiles, n'offre pas toutes les commodités nécessaires pour la délégation kabyle. Le souci qui se pose avec acuité est le problème de l'alimentation. On a appris que les joueurs ne se sont pas adaptés aux repas qui leur sont proposés par la direction de l'hôtel. Ce qui est susceptible d'influer négativement sur le rendement des joueurs qui passeront quatre jours à Lubumbashi avant d'affronter leur adversaire. Les joueurs ont besoin de manger convenablement afin d'être au top physiquement le jour du match ; ils doivent avoir des repas nutritionnels complets, ce qui n'est pa le cas du régime alimentaire qu'ils ont trouvé au Congo. Les dirigeants de la JSK n'ont pas trouvé de la viande hallal à leur disposition. Très à cheval sur cette question, les joueurs algériens n'acceptent pas de consommer de la viande s'ils ne sont pas assurés qu'il s'agit de viande hallal. D'un autre côté, les joueurs veillent à ce qu'ils mangent dans leurs propres assiettes afin d'éviter d'éventuels problèmes de santé, comme l'intoxication alimentaire capable d'avoir un impact négatif sur leur rendement. Les joueurs font donc preuve de prudence afin d'éviter tout risque. Lors des déplacements importants comme celui-là, il aurait été plus judicieux d'être accompagné par un cuisinier d'Algérie. En effet, la plupart des clubs algériens préfèrent prendre avec eux des aliments du pays pour assurer une bonne alimentation à leurs joueurs. Mais cela n'empêchera certainement pas les joueurs de la JSK de se surpasser le jour du match pour réaliser un résultat probant contre le TP Mazembe. ------------------------------------------- Al adan de la mosquée puis les cloches des paroisses La ville de Lubumbashi est connue pour être multiculturelle et où se confondent musulmans et chrétiens. Hier, toute la délégation kabyle a pu entendre l'appel à la prière du vendredi car, pas loin de son lieu d'hébergement se trouve une mosquée. Quelques heures après, c'était au tour des cloches des différentes paroisses de résonner au centre-ville. Cela prouve tous les efforts consentis par les politiciens pour que la paix règne dans un pays où cohabitent musulmans et catholiques dans un respect mutuel loin des conflits ethniques qui ont ravagé jadis le Zaïre. D'ailleurs, sur différents murs de la ville, apparaissent des pancartes de Joseph Kabila avec le slogan «Dites non à la violence ! Dites non au massacre !». Cela dénote de la volonté des politiques de mettre fin aux génocides interethniques qui ont miné cette zone de l'Afrique. La séance d'aujourd'hui à huis clos Bien que la première séance d'entraînement de la JSK au stade de la Kenya s'est déroulée dans la tranquillité en dépit de la présence de supporters congolais, l'entraîneur Alain Geiger compte instaurer le huis clos pour la séance de cet après-midi, la dernière avant d'affronter le TP Mazembe. L'entraîneur de la JSK ne veut pas donner l'occasion à son adversaire qui aura certainement des espions sur les lieux. Geiger interviewé par la télévision congolaise A la fin de la première séance d'entraînement d'avant-hier, le correspondant de la télévision congolaise a interviewé l'entraîneur de la JSK, Alain Geiger, qui a répondu sans détour aux questions. Le coach des Jaune et Vert se voulait rassurant en affirmant que son équipe est capable de réaliser un résultat positif devant le tenant du titre. Le technicien kabyle ajoute que son équipe ne craint pas la pression, elle qui est habituée à jouer dans des stades de 100.000 spectateurs comme c'était le cas contre Al Ahly du Caire. ------------------------------------- La presse algérienne interdite à l'entraînement du TP Mazembe Hier matin, les joueurs du TP Mazembe se sont entraînés au stade de la Kenya dans l'optique de la demi-finale de demain. Présents en force à Lubumbashi pour couvrir l'événement, les journalistes des différents organes de presse algériens ont voulu assister à la séance de travail de l'équipe congolaise. Finalement, les journalistes ont été refoulés à l'entrée du stade par les responsables congolais. Pas question de recueillir la moindre information sur la formation du TP Mazembe, qui veut préparer l'affiche de demain dans le secret le plus absolu et, surtout, loin des yeux indiscrets des journalistes algériens. Moise Katumbe Chapuit a refusé tout entretien Sollicité par les journalistes du Buteur et d'El Heddaf pour un entretien, le président et gouverneur de Lubumbashi, Moise Katumbe Chapuit, s'est refusé à accorder la moindre interview avant la rencontre de demain. Le milliardaire congolais nous a fait savoir, par le biais de son attaché de presse, qu'il sera disponible après le déroulement de la rencontre tant attendue. Renseignement pris, le «Abramovic» local s'est refusé à toute déclaration par crainte qu'elle ne soit mal interprétée, ce qui risquerait de nuire à son équipe qui a besoin de concentration et de sérénité afin de parfaitement préparer le match de demain. ----------------------------------- La police dans les gradins La deuxième séance de travail des Canaris a été marquée par la présence des forces de l'ordre qui ont tenu à sécuriser les lieux, malgré l'absence de toute hostilité des supporters de TP Mazembe. On tient, du côté des autorités locales, à ce qu'aucun incident ne vienne perturber la préparation du club kabyle. Les Canaris en l'absence des regards Hier à 16h30, les joueurs de la JSK ont effectué leur deuxième séance d'entraînement depuis leur venue à Lubumbashi. Cette fois-ci, le huis clos a été instauré pour les supporters de TP Mazembe qui ont été interdits d'accès par les forces de l'ordre mobilisées pour la circonstance. Pour ce qui est de la presse et des ressortissants algériens, ils ont été autorisés à assister à ladite séance sans le moindre souci. Les stadiers, les seuls privilégiés Les seuls qui ont le privilège d'assister de bout en bout à la séance d'entraînement de la JSK sont les stadiers et les employés du stade de La Kenya. Cela leur a permis d'avoir une idée plus précise sur la valeur de l'équipe qui affrontera demain le TP Mazembe. Vitesse au menu du jour Pour débuter l'entraînement, les joueurs ont eu droit à un quart d'heure de vitesse. Durant quelques minutes, certains joueurs se sont pris pour des sprinteurs de cent mètres. Dans cet exercice, Idrissa Coulibaly avait l'allure de Tyson Gay, la star du sprint américain. Des supporters du Mazembe devant l'hôtel de la JSK nnA défaut d'assister à la séance d'hier pour cause de huis clos, des supporters ont tenu à se rendre à l'hôtel où logent les Canaris pour les taquiner. D'ailleurs, au moment de quitter l'établissement pour se rendre au stade, les joueurs kabyles ont été taquinés par les fans de TP Mazembe qui ont, pour leur part, pronostiqué une large victoire de leur équipe favorite. A ce propos, il faut préciser à nos lecteurs que cette intervention des supporters a eu lieu dans un fair-play total, sans la moindre hostilité. C'est à croire que la JSK et la formation congolaise vont jouer en amical. Safer et un autre Algérien présents avec notre drapeau Pour soutenir et encourager les Canaris, Tarek Safer, qui réside à Lubumbashi, était accompagné d'un autre ressortissant algérien. Drapeau de l'Algérie en main, les fans en question n'ont pas raté cette occasion pour se faire prendre en photos avec certains joueurs de la JSK qui se sont prêtés au jeu sans le moindre souci. Les deux ressortissants algériens ont promis d'assister à la rencontre de demain avec l'espoir de voir le club kabyle s'imposer en terre congolaise. Le commissaire du match s'est entretenu avec Hannachi Par ailleurs, ladite séance a été marquée par la présence du commissaire du match. Répondant au nom de linus Mba, le représentant de la CAF de nationalité nigériane, s'est longuement entretenu avec le président Hannachi. Il est fort probable que cette discussion ait tourné autour de la réunion technique qui devrait avoir lieu dans les heures qui viennent, afin de mettre tout au point, avant le coup d'envoi de la rencontre. La TV congolaise interdite d'accès Les journalistes de la télévision congolaise voulaient assister à l'entraînement de la JSK pour faire un reportage sur le futur adversaire de TP Mazembe. Mais ces derniers ont très vite déchanté, puisque le président Hannachi leur a interdit l'accès au stade. En effet, le boss kabyle a tenu à rendre la monnaie de la pièce aux responsables de TP Mazembe qui avaient, quelques heures plus tôt, refusé l'accès aux journalistes algériens. Massage pour Naïli avant l'entraînement Des douleurs dorsales ont incité Naïli à se faire masser le dos, avant d'entamer la séance de travail. C'est ainsi qu'on a prodigué les soins nécessaires à l'ex-Harrachi qui a pu se requinquer, après un bon massage. Il s'est entraîné normalement avec le groupe Par la suite, Naïli a pu s'entraîner sans le moindre souci avec ses partenaires. Le milieu récupérateur de la JSK, qui a pu se donner à fond, a été fidèle à cette image qu'il véhicule depuis des années, à savoir celle de gladiateur des temps modernes.