Libération de 10 joueurs de l'exercice écoulé. Le CRT vit en ce début de saison une situation des plus critiques, vu les nombreux problèmes dans lesquels se débat le club. Sans une solution urgente, le club court le risque soit de déclarer forfait général soit de jouer la saison prochaine en Interrégions. Libération de 10 joueurs de l'exercice écoulé Pour la plupart des observateurs et fans du CRT, le fond du problème dans lequel patauge cette année le CRT c'est la libération, par l'ancienne direction, des dix meilleurs joueurs qui faisaient la force de l'équipe. Sans eux le CRT ne pourra jamais tenir la route, il s'agit des frères Mokdad, Messaoudi, Saadi, Safa, Gariche, Bouterbiate, Bouhellal, Reguieg et Chouieb soit dix talentueux joueurs qui formaient l'ossature de l'équipe de l'année dernière, année où le CRT a fait un très bon parcours ratant dans les derniers matchs le titre de l'accession en Division une au profit du MCS. Démission des 2 entraîneurs Le dernier faux pas de l'équipe du CRT devant la formation de l'AB Merouana a contraint le staff technique, formé de deux entraîneurs Benmechta et Bencheriet, à jeter l'éponge en raison des problèmes qui enveniment la situation interne du club. Il est utile de noter que le staff technique, faute de licence, n'a pas pu pénétrer sur le terrain lors de ce match, les deux entraîneurs ont dirigé leur équipe à partir des tribunes. A noter que l'ex-entraîneur, Bensaoula, a lui aussi jeté l'éponge à quelques jours du début du championnat en raison de la terrible pression qui pesait sur lui lors des matches amicaux que le CRT a livré lors de sa préparation. Le sempiternel problème des primes Alors qu'il était convenu que les joueurs soient régularisés avant le match contre l'ABM, des voix se sont élevées pour dire qu'aucun joueur n'a touché un sou, même les 5 joueurs grévistes ont été priés d'attendre quelques jours, faute d'argent. Les joueurs de l'équipe s'entraînaient et jouaient sans la moindre envie en raison de l'absence de motivation financière capable de les redynamiser. Devant cette carence, le staff technique se trouve obligé de travailler avec les moyens de bord et Dieu sait qu'ils sont quasi inexistants à Témouchent. Certains dirigeants actionnaires… avec quelques millions de centimes ne lèvent même pas le petit doigt pour venir en aide au club, alors que lors des matches ils se pavanent en lançant à qui veut les entendre qu'ils sont actionnaires. La guerre des clans La nouvelle direction du club, lors de la grève des joueurs devant le CSC, a juré par tous les saints que les joueurs étaient manipulés par l'ancienne direction afin de saboter les efforts de la nouvelle équipe. Les accusations fusaient à tort et à travers durant une bonne semaine, à tel point que même la réunion qui a été organisée dimanche dernier entre les antagonistes n'a pas pu dissiper les problèmes. Chaque clan a campé sur sa position. L'appel à la sagesse Il est tout à fait clair que si la situation actuelle persiste, la nouvelle direction sera obligée de faire appel non pas aux espoirs, pour former une équipe comme cela a été constaté lors du match face au CSC, mais aux juniors si ce n'est les cadets, car aucun joueur ne veut se hasarder à jouer pour… l'honneur. Il faut être sage, tout le monde doit s'impliquer pour sauver ce qui peut être sauvé, le CRT n'appartient à personne mais à tous les Témouchentois. La nouvelle direction, les anciens joueurs et anciens dirigeants, supporters et même les entrepreneurs amoureux du club doivent conjuguer leurs efforts pour venir en aide au club en attendant que les pouvoirs publics daignent débloquer l'aide financière promise pour tous les clubs professionnels.