«Je suis toujours en contact avec Guillou et Berrefane». Juste avant la sortie des joueurs de l'Equipe nationale A' de l'aéroport de Khartoum, nous avons rencontré Barry Demba, le joueur d'Al Hillal et ex-défenseur de la JS Kabylie. Sollicité pour un entretien, il a aimablement accepté de répondre à nos questions. C'est ainsi qu'il nous fera part de son intention de quitter Al Hillal en juin prochain. Il ira plus loin en déclarant qu'il regrettait d'avoir signé à Al Hillal. Ecoutons-le ! Alors Demba, c'est Le Buteur qui vous a suivi jusqu'ici à Khartoum… (Rire) Oh, quelle surprise. Soyez les bienvenus. Je suis très content et ravi de vous voir ici à Khartoum. Comment sont les nouvelles ? ça va ! Ici à Khartoum, tous les gens me respectent beaucoup. Les Soudanais sont très gentils et accueillants. Entrons dans le vif du sujet, auriez-vous regretté d'avoir signé à Al Hillal ? Je ne vous cache pas que je l'ai regretté, en effet. Je tiens à préciser que les gens ici sont très gentils ici et ils me respectent beaucoup. C'est donc à cause de quoi ? Sur le plan sportif, je regrette d'avoir signé ici. Au Soudan, le championnat n'est pas d'un niveau élevé. Il n'y a que deux clubs valables ici. Le football soudanais ne brille pas actuellement. Par contre, en ce qui concerne le volet financier, je n'ai pas regretté. Je ne vous cache pas que l'offre d'Al Hillal m'avait emballé. Autrement dit, c'est l'argent qui vous a encouragé à venir jouer au Soudan ? C'est la vérité. Al Hillal m'a fait une excellente offre financière que je ne pouvais même pas refuser. Vous regrettez réellement d'avoir signé à Al Hillal ? D'une part, oui, car il ne faut pas oublier que lorsqu'on joue dans un championnat très faible, le niveau du joueur baisse. C'est une réalité. D'autre part, sur le plan financier, j'en ai beaucoup bénéficié. Ça m'a permis de me faire une situation. On comprend par là que vous avez regretté d'avoir quitté la JSK ? Oui, je le regrette, amèrement même, d'avoir quitté la JSK. Je parle du volet sportif, car sur le plan financier, il y a une grande différence. La JSK est un grand club qui m'a beaucoup appris. De plus, le niveau du football algérien est très élevé par rapport au football soudanais. En Algérie, le championnat est très suivi par les recruteurs des différents clubs étrangers. Cela permet de décrocher un contrat professionnel. Qu'est-ce que vous gardez comme souvenirs de votre expérience à la JSK ? Je garde beaucoup de bons souvenirs. Je ne pourrai jamais oublier mon passage à la JSK, avec laquelle j'ai passé des moments très forts. J'ai beaucoup appris dans ce prestigieux club. Quels sont les meilleurs ? J'en ai beaucoup. Il y a la rencontre à Chlef où nous avons remporté le titre de champion. Il y a aussi le match de Coupe d'Afrique face à Al Merrikh, lorsque j'ai inscrit un but. Songez-vous à quitter Al Hillal ? Bien sûr ! Ici au Soudan, je n'ai pas beaucoup évolué. Je compte jouer dans un autre championnat qui me permettra de retrouver mon niveau, mais aussi la sélection nationale malienne. J'étais sur le point de quitter le club en ce mois de janvier, mais ses responsables ont refusé cette demande. Ils m'ont fait savoir qu'ils comptaient beaucoup sur moi, surtout qu'ils visent à aller le plus loin possible en Ligue des champions africaine. Avez-vous eu des contacts ? Oui, notamment avec les deux clubs de la capitale libyenne, à savoir Al Ahly et Al Ittihad. Cependant, j'ai préféré rester ici à Khartoum avec Al Hillal, après le refus des responsables du club de me lâcher. Donc, vous étiez sur le point de rejoindre votre compatriote et ex-coéquipier à la JSK, Idrissa Coulibaly ? Tout à fait. J'allais jouer dans le même club qu'Idrissa Coulibaly, mon ami. Mais le destin en a voulu autrement. Je vais continuer à travailler dur, dans le but de quitter le club en juin prochain. Hormis la Libye, y a-t-il eu d'autres contacts d'Europe, par exemple ? Non, et c'est vraiment dommage. J'avais uniquement des touches de Libye et du Golfe. Pour l'Europe, je n'en ai pas eus. Ici à Khartoum, est-ce qu'on parle de l'Algérie et de son match face à l'Egypte d'Oum Dourmane ? Oui, bien sûr. Ici, tous les gens aiment l'Algérie et ne cessent de parler de votre Equipe nationale et de cette fameuse rencontre historique face à l'Egypte. Etes-vous en contact avec des joueurs de la JSK ? Je suis toujours le parcours de la JSK. C'est un club que j'aime beaucoup, que ce soit en championnat ou en Coupe d'Afrique. Je suis aussi en contact avec le docteur Guillou et Berrefane, même Tchiko. Un dernier mot aux supporters de la JSK… Tout d'abord, je remercie Le Buteur et je passe le salut à tous les amoureux de la JSK. Je leur souhaite bonne chance dans les prochaines échéances qui attendent le club. L'Olympique de Médéa pour boucler la troisième semaine de préparation Les nouvelles recrues veulent confirmer La JSK enchaînera dès ce matin avec les deux dernières séances de la troisième semaine de préparation hivernale avant d'affronter demain après-midi la formation de Médéa en amical à Tizi Ouzou. C'est le second match test que le staff technique organise en cette phase préparatoire, le premier s'est déroulé la semaine dernière face à Chéraga qui a vu la JSK prendre le large sans trop de peine, une occasion qui a été donnée aussi pour la direction de concrétiser la venue de Din Din, l'attaquant camerounais auteur d'un doublé. Pour demain, il n'y aura pas de joueurs à superviser, les nouvelles recrues au nombre de quatre ont tout réglé en matière de procédures et demain il ne s'agira pour eux que de confirmer. A l'occasion, nous allons enregistrer la participation quasi certaine de l'ex-sociétaire de Chéraga, Ouaïl, qui jouera en amical son premier match sous le maillot kabyle après avoir joué avec ses ex-coéquipiers le week-end dernier, avec lesquels il s'est illustré d'ailleurs et gagné même la sympathie du grand public qui l'a suivi, mais surtout les deux étrangers, le Malgache Hamada et le Camerounais Din Din sur lesquels la JSK misera beaucoup dans la seconde phase de la compétition et ce bien que la loi en vigueur empêche leur club employeur de les faire jouer en même temps. D'autre part, le staff technique misera sur ce genre de joute amicale pour s'enquérir aussi de l'état de forme des autres joueurs appelés à reprendre du service dès le 18 février prochain, non sans jeter un autre coup d'oeil dans le réservoir du potentiel humain de la JSK qui renferme aussi, il ne faut pas l'occulter, de jeunes talents qui n'attendent qu'un signe de la barre technique pour prouver qu'ils ont aussi leur mot à dire, à l'instar de Lamhene et les deux Meftah, pour ne citer que ceux-là, car se fiant aux déclarations des uns et des autres au niveau de la direction du club et du staff technique, la phase retour sera caractérisée par le lancement de plusieurs joueurs jusque-là rarement utilisé sous l'ère Geiger. Voici comment le Malgache a atterri à la JSK Il débarque dimanche soir à Tizi pour une première séance d'entraînement et signe son contrat 24 heures plus tard ! C'est ce qui s'est passé avec l'attaquant malgache, Ibrahim Samuel Hamada. Il lui a fallu 60 minutes pour convaincre le staff technique et les dirigeants de lui faire signer un contrat d'une année à la JSK. Nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur ce joueur mystérieux qui a pris en course le président Hannachi et stoppé le Brésilien Bruno Zanelli qui était à deux doigts de décrocher un contrat. Comme nous l'avons rapporté précédemment, le Malgache sort de l'Ecole de formation de Madagascar, une académie gérée sous la coupe de Jean-Marc Guillou, le fondateur de l'Académie en Côte d'Ivoire et celle du Paradou, gérée par son fils. Le technicien français voulait en premier lieu placer Ibrahim Hamada dans un club européen. Faute de temps, Guillou a jugé utile de le placer dans un club en Algérie, une façon pour lui de briller avant de tenter une nouvelle expérience dans l'Hexagone. C'est à ce moment-là que Maza, l'ex-joueur du MCA, a joué l'intermédiaire en proposant le Malgache à Kerbadj. Sauf que ce dernier a refusé l'idée du prêt. Par la suite, Maza a contacté le premier responsable du PAC, Khaireddine Zetchi, pour lui demander de l'aide. Zetchi a, à son tour, contacté Hannachi pour lui proposer les services du joueur. La suite de l'histoire, tout le monde la connaît. Face au casse-tête du défenseur brésilien, certains estiment que le Malgache est tombé comme un cadeau du ciel !