Incontestablement, Lounes Gaouaoui est l'un des joueurs algériens qui ont le palmarès le plus riche. Il est né le 28 septembre 1977 à Tizi Ouzou. Incontestablement, Lounes Gaouaoui est l'un des joueurs algériens qui ont le palmarès le plus riche. Il est né le 28 septembre 1977 à Tizi Ouzou, et a commencé sa carrière en 1990 à l'USM Draâ Ben-Khedda. En 1999, il signe un contrat avec la Jeunesse sportive de Kabylie. Il remportera de nombreux succès avec cette équipe tant sur le plan national que continental avec notamment trois Coupes de la CAF successives et deux titres de champion d'Algérie (2004 et 2006). En 2007 il quitte la JSK et portera les couleurs du WA Tlemcen, puis de l'USM Annaba en 2008, et celle de l'ASO Chlef en 2009. Depuis le début de cette saison, il se trouve à Blida. Première sélection Algérie-Sénégal Lounes Gaouaoui connaît sa première sélection en Equipe nationale le 30 décembre 2001, face au Sénégal, mais il ne sera titulaire qu'en 2004. Après le forfait de Mezair, il sera le numéro un dans la cage de l'EN. Ses qualités, aussi bien techniques que morales, lui permettront entre autres de disputer un match gala sur invitation de Zinedine Zidane, dans une équipe composée d'amis de ce dernier contre les Girondins de Bordeaux en 2003. Gaouaoui ratera cependant deux importants rendez vous. Il n'a pas pu disputer le fameux match d'appui d'Oum Dormane en 2009 face à l'Egypte pour le compte de la qualification en Coupe du monde 2010 ; et une crise d'appendicite lui coûta sa place de titulaire lors de la CAN 2010. Le sélectionneur Rabah Saâdane le reléguera au rang de troisième gardien pendant la Coupe du monde 2010, derrière M'bolhi et Faouzi Chaouchi. ---------------------------------------------------------------- Gaouaoui : « On m'a empêché de défendre les couleurs de mon pays» Lounes Gaouaoui est l'exemple à suivre pour les jeunes des écoles de football. Que ce soit à l'entraînement ou en compétition, sa tenue est impeccable. Il est toujours le premier à être sur le terrain et aussi de bon conseil pour ses jeunes coéquipiers. Bien sûr, il est toujours agréable de discuter avec ce gentleman de notre football. Dès que vous lui parlez de l'EN, son visage se ferme. C'est avec beaucoup d'émotion dans la voix que Gaouaoui répondra à nos questions. Celles ci ont porté surtout sur ce qu'il éprouve après son éviction de la sélection. C'est à la fin de la toute dernière séance d'entraînement avant le match face au WAT que Gaouaoui nous a accordé cet entretien. Avant toute chose, quelles sont les nouvelles ? Elles sont excellentes sur le plan santé. Pour ce qui est du côté sportif, comme vous le savez mon club lutte pour assurer le maintien et c'est notre seule préoccupation pour le moment, mes coéquipiers et moi-même. Avez-vous bon espoir d'atteindre cet objectif ? Nous y croyons fermement et nous y consacrons toute notre énergie. Il reste huit matchs à jouer. Nous le ferons à fond avec la volonté d'engranger un maximum de points. Parlons d'autre chose, de l'EN par exemple… (Rires…) Par quoi voulez-vous commencer... Mon éviction de l'EN ? Si vous voulez… Vous dire que je vis très bien cette situation serait mentir. Je veux être franc avec vous. Si vraiment Gaouaoui n'avait plus rien à donner à l'Equipe nationale, il aurait accepté sans aucun problème sa mise à la retraite internationale. Mais c'est loin d'être le cas. Voulez-vous dire que vous méritez une place en sélection ? Je ne dis pas cela car la décision appartient à d'autres personnes. Je pense honnêtement que, mis à part le gardien qui est actuellement le numéro un, je mérite aussi bien qu'un autre une place en sélection. Je ne la revendique pas, mais c'est un constat que je fais au vu de la forme et des qualités des uns et des autres. Nous sentons comme de l'amertume dans vos propos. Qu'en est-il ? De l'amertume et surtout de la frustration. On m'empêche quelque part de servir mon pays, car je me sens capable d'aider l'Equipe nationale. Est-ce que ce message, on ne peut plus clair, est destiné au sélectionneur national ? Je n'ai aucun message à adresser à qui que ce soit. Je dis simplement ce que je pense sans détours. J'ai beaucoup de respect pour le sélectionneur. De quelle manière l'équipe doit-elle jouer pour revenir avec un résultat probant du Maroc ? D'abord être présents dans tous les duels, et cela quelle que soit la zone du terrain. Il faut aussi montrer que nous avons les moyens de faire mal et d'attaquer. Il serait suicidaire de jouer la prudence. De toutes les façons, et il ne faut pas se le cacher, ce sera un match d'hommes. Quelles sont les chances des Fennecs dans ce match ? Elles sont réelles car plusieurs joueurs de notre EN ont eu à gérer avec bonheur des situations qui au départ n'étaient pas du tout évidentes. Ce sera là un de nos atouts. Serez-vous de tout cœur avec l'EN ? Quelle question ! Croyez-moi, je serais le supporter numéro un de notre EN. Je ne doute pas un seul instant que nous avons les moyens de revenir du Maroc avec un bon résultat. ----------------------------------------- De quoi souffre Bennemra ? C'est ce qui doit être établi aujourd'hui après que son médecin ait pris connaissance des résultats des différents examens médicaux. Le milieu de terrain de l'USMB ne s'est pas entraîné de toute la semaine et, bien sûr, n'a pas pris part au match face au WAT. Bennemra sera aussi absent pour le déplacement à Béjaïa. «Je ne pense pas que ce soit grave» Bennemra nous a parlé de la blessure dont il souffre depuis le match joué face au CRB. Il nous dira que cette indisponibilité est vraiment mal tombée : « Je souffre du genou et cela après avoir fait un faux mouvement lors du match face au CRB. Je ressens de très fortes douleurs et j'ai eu à passer toutes sortes d'examens. J'espère et je pense que ce n'est pas grave. J'aurais voulu aider mon équipe au moment où elle a besoin de toutes ses forces. Cette blessure est venue au mauvais moment.»