«J'ai choisi Umm Salal pour le projet, pas pour l'argent» Même s'il n'a plus rejoué depuis un an et demi, Mourad Meghni a toujours la cote auprès du public algérien. Le joueur se trouve à Alger depuis hier pour une visite familiale et pour les besoins du tournage d'un spot publicitaire auprès d'un de ses sponsors, la laiterie Soummam. Nous l'avons croisé à l'aéroport international d'Alger. Quel est le secret de votre présence en Algérie ? Je suis ici pour passer 4 jours de repos auprès de ma famille en Algérie. Je vais également rendre visite à des enfants malades, une catégorie sociale qui a besoin de notre soutien. De même, je suis ici afin de régler quelques affaires. Vous avez récemment signé un contrat au profit du club qatari Umm Salal. Or, ce transfert au Qatar n'a pas plu aux supporters algériens qui espéraient vous voir dans un club européen… Je comprends l'inquiétude du public algérien. Cependant, il faut savoir que le choix que j'ai fait a été mûrement réfléchi. C'est qui a pesé dans mon choix est que le président d'Umm Salal a un projet sportif intéressant. Il veut construire une équipe performante qui puisse jouer les premiers rôles dans le championnat du Qatar. C'est ce qui m'a plu dans son discours et c'est ce qui m'a motivé le plus, beaucoup plus que l'argent. Pourquoi ne pas avoir signé dans un club en France ? Tout simplement parce qu'il n'y a pas eu d'offre qui corresponde à mes attentes. A ce que j'ai compris, au sein des clubs français, on croit que je suis toujours blessé et c'est pour ça qu'il n'y a pas eu de propositions. Or, je suis à présent complètement guéri. En signant au Qatar, avez-vous l'intention de relancer votre carrière ? C'est sûr ! Je compte bel et bien relancer ma carrière. Je ferai le maximum pour revenir en force en faisant une très bonne saison et en retrouvant mon meilleur niveau. La lourde défaite subie à Marrakech face au Maroc a précipité le départ du sélectionneur Abdelhak Benchikha. Votre avis sur la question ? Je ne sais pas si Benchikha a démissionné ou il a été démis de ses fonctions. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'a pas eu la chance de travailler sur le long terme. Il a pris les Verts dans une période très difficile, alors que les joueurs étaient soit en méforme à cause du manque de compétition, soit blessés. Ce n'était pas facile pour lui. Qu'avez-vous à dire à propos du nouveau sélectionneur, Vahid Halilhodzic ? Nous avons joué contre lui une fois et l'avons battu. C'était lors de la Coupe d'Afrique des nations en Angola. Sinon, je ne le connais pas personnellement. Je pense que son expérience internationale et son CV ont beaucoup emballé M. Raouraoua. Ambitionnez-vous de revenir un jour chez les Verts ? Bien sûr ! Si je n'étais pas convaincu de pouvoir le faire, j'aurais déjà arrêté le football. J'ai toujours dans un coin de ma tête le rêve de rejouer en sélection nationale. Quand entameriez-vous les entraînements avec votre nouveau club ? Ce sera à l'occasion d'un stage de préparation que l'équipe effectuera en France à partir du 2 juillet. Je rejoindrai mes nouveaux coéquipiers directement à Paris.