Laroum «Tout le monde devra se soumettre à la nouvelle réglementation» C'est hier, au centre sportif de Sidi Moussa, qu'a démarré le stage de formation d'entraîneur pour l'obtention d'un diplôme FAF 1 consacré exclusivement aux anciens joueurs internationaux A. Présents en force, ces derniers semblaient tous très motivés à réussir leur reconversion en tant qu'entraîneur. Cette première étape leur offre la possibilité de diriger les catégories jeunes des clubs professionnels ainsi que les clubs évoluant dans les championnats amateurs. C'est aussi une clé pour arracher le droit d'avancer dans le cursus de la formation du nouveau système d'entraîneur de l'élite mis en vigueur par la FAF pour s'aligner sur les nouvelles réglementations exigées par la FIFA. Belmadi et Mansouri, les grands absents Ainsi donc, ce stage a connu une forte participation d'anciens joueurs de l'EN A qui a connu la présence de pas moins de 50 stagiaires parmi les 60 inscrits venus renforcer leur savoir acquis durant leur carrière internationale, à l'image de Samir Zaoui, Nassim Oussrir, Mohamed Réda Acimi, Moulay Haddou, Slimane Raho, Mounir Zghdoud, Salim Aribi, Messabih et plusieurs autres anciennes figures du football algérien des années 90-2000. D'autre part, les deux anciens joueurs professionnels Djamel Belmadi et Yazid Mansouri, qui s'étaient inscrits pour prendre part à ce stage de formation, se sont excusés à la dernière minute de ne pouvoir rallier la capitale, indique une source fédérale. Seuls les diplômés auront le droit d'exercer Par ailleurs, après avoir pris le soin de bien expliquer l'objet de ce stage, Boualem Laroum, le directeur de la formation des entraîneurs, a signifié aux présents que dorénavant, seuls les entraîneurs possédant les diplômes réglementaires validés par la FAF auront le droit d'exercer dans les différents championnats algériens. «Ce stage vous permettra d'obtenir la licence FAF 1 qui pourrait vous permettre, en cas de succès, d'entraîner les jeunes catégories et les clubs amateurs. Ensuite, vous passerez la licence FAF 2 pour terminer ce premier cursus par la FAF 3 qui vous ouvrira le droit de postuler à la licence CAF C et CAF B. En votre qualité d'anciens internationaux, vous avez une expérience intéressante, mais la formation reste une étape impérative car comme le stipule la nouvelle loi de la FIFA, seuls les diplômés auront le droit d'exercer» leur a-t-il notamment précisé. Laroum «Tout le monde devra se soumettre à la nouvelle réglementation» Boualem Laroum, le directeur technique national par intérim, a bien voulu nous tirer au clair l'objet de ce stage d'entraîneur consacré aux anciens joueurs internationaux A, pour l'obtention d'un diplôme FAF 1, première étape du nouveau système de formation d'entraîneur mis en vigueur par la Fédération algérienne de football. Quel est l'objet de ce stage programmé aujourd'hui ? Ce stage entre dans le cadre de la prise en charge des anciens joueurs internationaux qui préparent leur reconversion en entraîneur. Ils sont ici au Centre national sportif de Sidi Moussa pour un stage de 60 heures à plein temps. Au programme, ils auront un contenu théorie et pratique soutenu qui leur sera exécuté par des instructeurs de la FAF. Les anciens joueurs qui sont présents ici passeront des examens pour l'obtention de quel diplôme ? Ce stage est exclusivement consacré aux joueurs internationaux désireux d'obtenir le diplôme de Licence FAF 1. Si vous voulez, c'est le premier niveau du nouveau système du cursus d'entraîneur fédéral algérien. C'est l'équivalent du premier degré ? Si vous voulez, oui, c'est bien cela, même si dans la nouvelle appellation et le nouveau système, on appelle ça le diplôme de licence FAF 1. On a donné cette opportunité aux anciens joueurs internationaux A pour les inciter à se soumettre à la nouvelle formation et à la nouvelle réglementation. Ce diplôme offre le droit d'entraîner quelle catégorie d'équipes ? Le contenu est réservé carrément à l'entraînement des jeunes catégories. C'est le premier cycle impératif pour avancer dans la formation. Cela va nous permettre de prendre le temps de les intégrer, les former et les aider à réussir leur reconversion. Si on a bien compris, tout entraîneur ne possédant pas une licence CAF ne sera plus en mesure de driver une équipe de Ligue 1 ou 2 professionnelle ? Réglementairement, c'est ça. Chaque entraîneur postulant à prendre en main une équipe professionnelle dans notre championnat doit impérativement avoir le diplôme de licence CAF B. Avez-vous répertorié les entraîneurs possédant la licence CAF ? Bien sûr, et nous sommes en train de régulariser la situation de pas moins de 600 entraîneurs qui aspirent à obtenir cette licence CAF B. Vous avez avisé les clubs en envoyant des correspondances aux équipes professionnelles à ce sujet ? C'est normal. Et sachez dans ce sens que nous sommes en train de régulariser la situation des anciens joueurs et celle de certains diplômés qui n'ont pas la licence CAF pour éviter de revivre le scénario de la saison passée. Vous avez déclaré que les entraîneurs étrangers ne possédant pas de diplôme UEFA «B» n'auront pas le droit d'exercer en Algérie la saison prochaine, pourquoi cette décision ? Exactement, cette décision est prise pour le bien de l'entraîneur local, afin de l'inciter à prendre conscience qu'il est impératif de se former et aussi pour le protéger et lui donner la chance d'exercer.