Pour le milieu de terrain des Rouge et Blanc, la rencontre face au Widad de Tlemcen s'annonce décisive pour son équipe. * Quel bilan pouvez-vous nous donner maintenant que la phase aller est terminée ? * A ma connaissance, notre bilan est positif car si on voit de plus près les résultats de l'équipe, on trouve qu'on n'a perdu que quatre points à domicile. En revanche, on a récolté huit points à l'extérieur. Donc, sur la bases de ces données, on peut dire que le parcours du MCO durant cette phase aller est positif. * Toujours est-il que le MCO n'a pas réussi à se placer parmi le trio de tête... * Le plus important reste de se placer parmi ce trio en fin de saison. Se placer parmi les trois premiers à l'aller ne veut absolument rien dire car le championnat est encore long et plein de surprises. * Avouez toutefois que votre équipe pouvait mieux faire notamment lors des dernières journées ? * Si vous faites allusion à nos deux derniers matches face à Sétif et Skikda, je dirai que nous les joueurs, on ne pouvait pas mieux faire vu que ces deux équipes étaient hypermotivées à l'idée de nous battre. Elles nous ont surpris par leur volonté. C'est ça la loi du football. Comme on a perdu face à ces équipes, on a également réussi quelques exploits, notamment un succès à Constantine et un nul contre Bentalha et le PAC. * Ce qui est sûr, c'est que votre équipe est appelée à mieux faire lors de la phase retour... * C'est sûr, d'autant plus que cette phase retour s'annonce à notre avantage. On ne doit pas rater cette opportunité pour reprendre le contact avec les équipes de tête. En accueillant à trois reprises durant les quatre prochaines journées, nous avons un avantage non négligeable qui se présente à nous. Ce sera à nous d'en profiter. * Il ne suffit pas de le dire... * Je pense que les joueurs sont conscients de la tâche qui les attend à la phase retour. En tout cas, nous n'aurons pas le droit à l'erreur notamment au stade Bouakeul où nous serons appelés à gagner tous nos matches. * A commencer par celui de Tlemcen... * C'est un match décisif pour nous. La victoire face au WAT sera impérative. On ne doit pas commettre les erreurs de la saison passée, lorsqu'on s'est énervés au grand bonheur de l'adversaire. Cette fois-ci, on doit rester concentrés durant les 90 minutes car sur le terrain on a les moyens de les battre. Il suffit qu'on joue sur notre véritable valeur. * Comment se déroule la préparation pour cette reprise ? * Le plus normalement du monde. On n'a rien fait de spécial. Je pense que d'ici les prochains jours, on commencera à suivre un programme de travail. Entretien réalisé par Amine L. Hanitser : «Je n'ai pas besoin de lettre de libération» L'avant-centre des Rouge et Blanc semble avoir déjà pris la décision de quitter le MCO pour aller jouer à l'USM Harrach sans trop penser à sa lettre de libération. Bien qu'il ait signé pour deux ans au profit des Hamraoua, Sofiane Hanitser se dit protégé par une clause qui stipule que si le MCO ne procède pas au paiement du joueur selon le montant convenu, il sera par conséquent libre de partir sans pour autant demander à se faire remettre sa lettre de libération. Cette clause libératoire devrait donc permettre au joueur de gagner son bras de fer, si bras de fer il y a, avec ses dirigeants. «Je n'ai pas besoin de lettre de libération car il est écrit noir sur blanc sur mon contrat que si jamais on ne me paye pas la totalité de mon argent, je pourrai partir sans problème», nous dira le joueur. Et d'ajouter : «En principe tout est prêt pour que je joue à El Harrach. Il n'y a rien qui pourrait m'empêcher de rejoindre l'équipe de mon choix. J'espère seulement qu'on reverra à la baisse ma suspension pour que je puisse reprendre la compétition.» La rencontre Elimam - Medouar divise les Hamraoua Personne à Oran n'est contre une réconciliation entre le MCO et l'ASO après tout ce qui s'est passé au cours de ce dernier match de championnat entre les deux équipes et les graves dépassements qui ont émaillé cette rencontre au stade Boumezrag. Mais les Hamraoua ont prouvé à maintes reprises qu'ils ne sont pas rancuniers car depuis l'indépendance, le Mouloudia a connu des hauts et des bas, des consécrations et des déceptions. En vérité, du côté d'El Hamri, on n'a pas apprécié le fait que Medouar promette un joueur au MCO, d'autant plus qu'il s'agit de Bouabdellah Daoud qui n'est autre que l'ancien joueur du Mouloudia. Comme si c'était Medouar qui avait découvert cet élément et qu'il voulait le céder aux Rouge et Blanc afin de les aider à accéder. Cette phrase, Medouar l'aura malheureusement et au grand désarroi des supporters répétée à plusieurs reprises. Lorsque le MCO avait obtenu quatre championnats d'Algérie et autant de coupes et lorsque le club d'El Hamri s'est installé sur la cime de la hiérarchie arabe, y avait-il ce Medouar dans les parages ? L'autre point qui a déçu les Hamraoua tient au fait que le président de l'ASO avait promis un stage d'une semaine à Alger aux gars d'El Hamri. «C'est quoi cette bassesse ?», dira un supporter du MCO. «L'équipe se préparait à Auxerre et sur la Côte d'Azur. Même lorsqu'on avait des difficultés financières, l'équipe partait en Tunisie ou au Maroc et maintenant on se réjouit d'un petit regroupement à Alger que n'importe qui à Oran est prêt à subventionner.» D'autres supporters, qui sont en train de s'échanger une vidéo sur les portables montrant clairement Medouar qui danse dans les vestiaires après le nul arraché face au MCO, veulent tout simplement aller demander à Elimam de n'accepter aucune aide de la part de ce président. «On n'a pas besoin de votre pitié, M. Medouar», dit on du côté d'El Hamri. Amine L. Hannachi dit non aux Hamraoua Bien que le Berramla ait clairement exprimé le souhait de se rapprocher d'Oran qui reste la ville où il a toutes ses attaches, notamment familiales, Hannachi, son président à la JSK, a refusé catégoriquement de le céder au profit du Mouloudia d'Oran. En effet, le président kabyle, qui a demandé à voir la position du joueur lors d'un premier contact avec les responsables du MCO, laissant ainsi la porte ouverte aux négociations, a vite changé d'avis lorsqu'il a appris que le joueur n'était pas chaud à l'idée de continuer avec les Canaris. Malgré l'intervention de quelques intermédiaires à Alger, le président de la JSK s'est montré impitoyable face à la demande des responsables oranais. «Le joueur ne dort pas la nuit et on a même appris qu'il a eu des malaises répétés aux entraînements. Il a montré clairement son vu de revenir jouer à Oran. Mais le président de la JSK veut le bloquer», nous dira un dirigeant du club. En effet, Hannachi ne voulait même pas fixer un rendez-vous avec les responsables oranais pour discuter du cas du joueur. Pour rappel, Berramla sera en fin de contrat avec la JS Kabylie en fin de saison, donc libre d'opter pour le club de son choix. C'est la faute aux Oranais Arriver à supplier Hannachi pour récupérer un des leurs est la faute des Oranais qui ont laissé filer ce joueur entre leurs mains. En effet, lorsque Berramla brillait de mille feux il y a quatre ans sous les couleurs de l'ASMO, Hannachi ne connaissant même pas le nom de celui qui est devenu le maître à jouer de son équipe. A présent, il ne faut pas en vouloir au président de la JSK qui veut tout simplement protéger les intérêts de son club. Il faut plutôt remonter à trois saisons lorsque ce joueur, fervent supporter du Mouloudia, avait signé au profit des Rouge et Blanc avant de prendre part au stage d'intersaison avec les Hamraoua avant d'être bloqué en fin de compte par l'ancien président de l'ASM Oran, Tayeb Mehiaoui, qui a tout fait pour récupérer ce joueur. Mais ce dernier n'a rien fait ensuite pour le garder dans son effectif l'année suivante. C'était toutefois l'occasion pour l'ancienne direction du club d'El Hamri de recruter le joueur, mais, malheureusement, ce dernier a été contraint de "s'exiler" à la JS Kabylie. Il faut dire que ce n'est pas la première fois que le MCO faisait toute une gymnastique pour récupérer ses enfants. Les Benattia, Chaïb, Boukessassa, Moumen et autres Haddou ont tous obéré les caisses du club d'El Hamri et le cas Berramla ne devrait pas déroger à la règle. A. L.