Lamhene : «L'entraîneur peut compter sur moi» Saïdi : «Le moment est venu de renouer avec la compétition» Pour le défenseur central kabyle, son équipe doit absolument revenir de Constantine avec un résultat positif, afin de ne pas compliquer sa situation. Bitam estime aussi que l'adversaire du jour se focalise beaucoup plus sur la demi-finale de la Coupe d'Algérie face au CRB que sur le championnat, ce qui pourrait être un atout pour les Kabyles. La préparation pour le match du CSC est achevée. Quelle est la situation ? Je tiens dans un premier temps à préciser que nous n'avons pas effectué de préparation spéciale pour ce match, même si je sais que les rencontres à domicile diffèrent de celles à l'extérieur. On tentera de revenir à la maison avec un résultat positif, car j'estime que nous n'avons plus aucune excuse. La situation commence à se compliquer et nous ne pouvons plus nous permettre de perdre le moindre match. Un seul point vous sépare du CSC au classement. Cela ne vous met pas davantage de pression ? Vous savez, avec tout ce qu'on vient de vivre ces deux derniers mois, on s'est habitués à la pression. C'est pour vous dire que nous sommes sous pression depuis des semaines déjà et ce n'est pas aujourd'hui qu'elle a commencé. Nous n'avons d'autre choix que de faire face à la pression de la rue et des médias. L'urgence est de réaliser un bon résultat dans les plus brefs délais pour retrouver la confiance. Dans quel état d'esprit allez-vous affronter les Sanafir ? J'estime que le CSC est beaucoup plus focalisé sur le match de coupe face au CRB que sur le championnat. Les joueurs craindront les blessures et ne joueront pas à 100 % de leurs moyens. On essayera d'en profiter. Je pense aussi que nous devons croire en nos chances et évacuer le maximum de pression. Si on développe notre vrai jeu, on est capables de revenir avec les trois points et non pas seulement avec le nul. L'absence du public est-elle un avantage pour la JSK ? Connaissant le stade Hamlaoui, le huis clos fait nos affaires. Le CSC a pour habitude de jouer devant des gradins pleins à craquer, ce qui met une énorme pression sur l'adversaire. Toutefois, il ne faut pas oublier que le plus important se jouera sur le terrain. On devra gérer intelligemment cette rencontre, notamment lors du premier quart d'heure, où les joueurs du CSC essayeront de trouver la faille. De grandes pluies se sont abattues ce week-end, notamment dans l'est du pays. Ne craignez-vous pas de trouver une pelouse impraticable au stade Hamlaoui ? Ce paramètre nous préoccupe au plus haut point. On craint de trouver une pelouse impraticable, ce qui nous gênera énormément pour développer un jeu technique. Il y a aussi de grands risques de blessures. Maintenant, on doit attendre demain pour faire le point sur l'état de la pelouse. J'espère seulement qu'elle soit au moins praticable. A quel poste pensez-vous être aligné ? Cela dépendra des intentions du coach. Depuis que je suis à la JSK, j'ai occupé plusieurs postes, à savoir arrière gauche et droit ainsi que dans l'axe. L'entraîneur sait que je suis polyvalent et je suis prêt à jouer là où on me le demande. L'important est de revenir avec un résultat positif et peu importe celui qui sera aligné. Dans pareille situation, l'intérêt de l'équipe prime. -------- Vers la titularisation de Lamhene Après quelques jours d'entraînement à Tizi Ouzou, les Canaris ont rallié hier matin la ville des Ponts suspendus, en prévision du match, qui les mettra aux prises avec le CSC. Un match des plus difficiles du moment que les Kabyles qui possèdent 31 points, affronteront une formation qui joue sa survie en Ligue 1 et qui sera handicapés par l'absence de ses supporters, qui ont toujours été son atout principal. Comme rapporté par nos soins, les Canaris seront privés de quatre éléments essentiels. Il s'agit des deux blessés, Hocine Metref et Kaci Sedkaoui, ainsi que des deux suspendus, Saâd Tedjar et Hamza Boulemdaïs. Devant cette délicate situation, le premier responsable de la barre technique, qui n'a pas trop le choix, devrait composer son onze rentrant avec les moyens du bord. Avec le retour de Belkalem en défense, et peut-être la titularisation de Nessakh sur le flanc gauche, Mourad Karouf songe à incorporer Mokhtar Lamhene pour animer le jeu en l'absence de Tedjar et Metref. Le jeune milieu kabyle qui a déjà joué contre l'USMH et le MCO, a gagné la confiance de son coach, qui l'a même félicité à plusieurs reprises. En attaque, pas de changement en vue du moment que Salim Hanifi et Nabil Hemani seront alignés en pointe. Camara débutera sur le banc En l'absence de Kaci Sedkaoui, le programme de l'entraîneur a été complètement chamboulé. Heureusement, les solutions, ce n'est pas ce qui manque à la JSK, d'autant plus que Saïdi, Ziad et Zarabi sont aptes à reprendre. Le joueur qui n'est pas encore certain de débuter le match de cet après-midi, n'est autre que l'Ivoirien Madani Camara. Ce dernier qui régresse d'une journée à l'autre, devrait d'abord faire une pause sur le banc des remplaçants avant de rejouer. D'ailleurs, c'est l'intention de Karouf qui compte revenir avec un bon résultat. Lamhene : «L'entraîneur peut compter sur moi» Tout d'abord, comment vous avez préparé ce périlleux déplacement à Constantine qui s'annonce difficile face à une équipe qui joue sa survie en Ligue 1 ? Nous avons préparé ce déplacement dans les meilleures conditions. Après la défaite que nous avons concédé face à l'USMA, nous avons repris les entraînements le plus normalement du monde. Nous nous sommes donnés à fond à l'entraînement. Sincèrement, nous sommes ici à Constantine pour un bon résultat. Comme vous le savez, deux bons résultats nous permettront d'assurer le maintien d'une manière officielle. Plusieurs joueurs ont déclaré forfait pour cette empoignade à l'image de Tedjar, Boulemdaïs, Sedkaoui et Metref… Oui, je suis d'accord avec vous. Les joueurs qui ne sont pas de la partie sont importants, mais je suis confiant que l'entraîneur comblera leur vide et comptera sur des éléments capables de tenir leur rôle convenablement sur le terrain. Devant cette situation, l'entraîneur en chef pourrait compter sur vous pour animer le jeu. Êtes-vous prêt à accomplir cette tâche ? Vous savez, je me donne toujours à fond aux entraînements pour gagner la confiance de mon coach. S'il m'incorpore, je donnerai le meilleur de moi-même pour le convaincre encore une fois et lui prouver que je suis un élément sur lequel il peut compter. Je pense l'avoir prouvé lors des deux matchs où j'ai été titularisé contre l'USMH et le MCO. Je suis capable d'occuper n'importe quel poste au milieu, que ce soit meneur de jeu ou bien sur les deux couloirs droit et gauche. Comment s'annonce cette partie contre le CSC, qui sera dans l'obligation de vous affronter sans la présence de son public ? C'est un match difficile car nous allons affronter une équipe qui n'a pas encore assuré son maintien. Seulement, je tiens à déclarer que le huis clos, cette fois-ci, pourrait être un avantage pour nous du moment que la force du club constantinois a toujours été son public. Nous allons faire de notre mieux pour éviter un autre échec et décrocher notre troisième victoire à l'extérieur et la première à l'est du pays. ------------ Après une longue période de convalescence Saïdi : «Le moment est venu de renouer avec la compétition» Après plusieurs semaines de convalescence suite à une déchirure musculaire à la cuisse, le milieu récupérateur, Lyès Saïdi, se dit prêt à renouer avec la compétition et que désormais cette blessure n'est qu'un mauvais souvenir. Il nous dira dans un premier temps : «Cela fait des semaines que je suis soumis à un programme spécifique. Cette déchirure m'a éloigné trop longtemps des terrains, mais je pense que le plus important est d'avoir surpassé cette phase difficile. Aujourd'hui, je me tiens prêt à renouer avec la compétition. Je vous dirais même que j'aurais pu jouer la semaine dernière mais le staff n'a pas voulu prendre de risque avec moi.» Avant d'ajouter dans la foulée : «Je souhaite contribuer au redressement de la situation, car la JSK doit s'éloigner du danger. On fera des pieds et des mains pour sortir le club de la crise, et pour cela, nous avons besoin de l'aide de tous.» ------------- La caravane à Akbil La caravane anti-Hannachi, dirigée par les anciens joueurs de la JSK, a atterri, hier, à Akbil, le village de l'ancien président de la JSK, Benkaci. Cette initiative, sous l'égide de Belahcene et Ali Idir, a connu la présence de plusieurs supporters, qui soutiennent toujours cette caravane et qui ne cesse de réclamer le départ de Hannachi.