WAT- JSS, avancé à vendredi à 16h A la recherche encore de son premier succès à la tête des Bleu et Blanc depuis sa prise des fonctions comme entraîneur en chef après la démission d'Amrani, Kheiredinne Kherris, qui est forcément conscient que rien ne sera facile pour réussir le périlleux défi de maintenir le club phare des Zianides après un début de saison raté, reste confiant quant à la possibilité de voir ses troupes remonter la pente en mettant fin à l'actuelle série négative, tout en renouant avec le goût du succès dès le week-end prochain et la réception de la JS Saoura pour le compte de la dixième journée. «Le second but nous a scié les jambes» Après le match nul, 0-0, enregistré à domicile face à l'ASO, les Widadis n'ont pas réussi à revenir avec le moindre point lors du récent déplacement à Bologhine, s'inclinant (4-0) face à une équipe usmiste dans un grand jour, laissant l'entraîneur widadi assez perplexe : «C'est une défaite assez amère, vu qu'on voulait se tester et se racheter face à une bonne équipe de l'élite. Après un bon début de match, on a encaissé un premier but dans un moment crucial, alors que le second nous a été fatal, n'ayant plus les ressources morales nécessaires pour revenir dans le match.» «L'ampleur du score reflète la physionomie de la partie» Même si le WAT est déjà habitué à ce genre de défaite, en encaissant déjà trois buts face au MCA, la JSK ou l'ESS, le fait d'en encaisser quatre reste néanmoins le plus large revers depuis le début de saison. Ce qui ne change pas grand-chose pour Kherris, vu que son équipe n'a pas géré convenablement la partie : «L'ampleur du score reflète la physionomie du match, où on n'a rien fait pour éviter une telle défaite, en respectant trop nos adversaires, tout en lâchant prise après le second but encaissé face à des joueurs expérimentés qui ont joué le coup à fond.» «La blessure de Boussehaba a chamboulé nos plans, mais...» Parmi les faits marquants mais surtout défavorables pour les Widadis face à l'USMA, la sortie prématurée de Boussehaba sur blessure après un quart d'heure seulement de l'entame du match : «La sortie de Boussehaba était certes un vrai coup dur, car on avait besoin de ce type de joueur dans ce genre de match et sur ce type de terrain. Sauf que la force d'une équipe ne repose pas sur un seul joueur seulement.» «Il ne faut pas accabler Maazouzi» Il aurait forcément espéré un meilleur come-back au stade Bologhine. C'est mieux que d'encaisser quatre buts face à ses anciens coéquipiers. C'est le cas du portier, Rafik Maâzouzi, qui a reçu le soutien de son entraîneur, alors que certains pensent que le gardien international espoir était perturbé sur le plan émotionnel : «Il ne faut nullement accabler Maâzouzi, car ce n'est pas lui le seul fautif et responsable de cette défaite, surtout qu'il était très motivé à l'idée de montrer de quoi il est capable. Sauf que c'était une défaite collective au final.» «Mes joueurs ont peur de mal faire» S'il tente souvent de dialoguer avec ses joueurs afin de trouver les bonnes solutions pour sortir le club cette mauvaise passe, Kherris, qui affirme qu'il faut toujours respecter les adversaires mais nullement les craindre, affirme aussi qu'il a constaté que ses capés ont un problème psychologique, en ayant peur de mal faire. Ce qui les handicape à finir à fond leurs actions, tout en jouant avec la crainte d'encaisser des buts. Ce qui joue un mauvais tour aux Widadis depuis le début de saison. «Il faut réagir dès la réception de la JSS» Vu que le temps presse, avec déjà neuf journées passées avec seulement cinq points au compteur, Kherris, et sans pour autant vouloir trop mettre de pression sur ses troupes, espère une réaction positive dès le prochain match face à la JSS : «On n'a pas d'autre choix que de gagner le prochain match à domicile. Même s'il reste beaucoup de matchs, on a intérêt à enchaîner les succès, afin de ne pas perdre encore du terrain sur les autres équipes du milieu de tableau.» «On a besoin de soutien moral» Au lieu de baisser les bras ou de songer à un départ, l'enfant du club tient toujours à éloigner le WAT rapidement de la zone rouge, malgré un effectif assez limité. Des joueurs cadres souvent blessés et une crise financière qui vient tout juste d'être débloquée, en espérant néanmoins un soutien moral des proches du club et des supporters afin de mettre les joueurs dans les meilleures dispositions possibles avec l'espoir de remporter les trois points face à la JSS, ce qui va redonner forcément plus de confiance à la bande à Kherris à l'issue de la 10e journée. ----------------------- WAT- JSS, avancé à vendredi à 16h Alors que les Bleu et Blanc ont repris le chemin des entraînements hier au stade Birouana, après une journée de repos, le staff technique devra rectifier son planning habituel vu que la Ligue a programmé le prochain match face à la JS Saoura pour vendredi 9 novembre à partir de 16h, alors que c'était prévu au départ pour samedi à 18h.