La séance d'hier après-midi sous haute surveillance. Prévu ce mardi 22 janvier à 20h heure locale au Royal Bafokeng Stadium de Rustenburg, le match Algérie-Tunisie semble commencer bien avant le jour J et le coup d'envoi de l'arbitre gambien désigné par la CAF, à savoir Bakary Pape Gassama. Ce derby maghrébin qui attire l'attention des populations algérienne et tunisienne a commencé à travers une campagne médiatique sans précédent de la part de la presse tunisienne, à l'encontre du milieu de terrain international algérien, Khaled Lemmouchia. En effet, la presse locale a trouvé en le milieu de terrain du Club Africain, un moyen pour essayer de déstabiliser les Verts, à quelques jours de cette rencontre très importante pour les deux sélections, où le succès sera carrément la clé de qualification au deuxième tour de ce tournoi. Les médias tunisiens sont, en effet, très agessifs ces derniers temps à l'encontre de Lemmouchia. Au fur et à mesure que le match approche, les critiques et les fausses informations augmentent. Ils ne parlent que de sa libération Au départ, la presse tunisienne avait parlé d'un problème entre le milieu de terrain algérien et les responsables de son club. Avec le temps, les Tunisiens sont passés à la deuxième étape, celle de provoquer le joueur en annonçant sa libération immédiate. Depuis que ces rumeurs sont parues, la libération du joueur n'a pas encore été annoncée d'une manière officielle par le club, bien que ça date depuis presque un mois. Cela veut dire tout simplement qu'il s'agit d'une rumeur, qui a un but bien précis. Mais on ne s'est pas arrêté là. Une fois que l'EN est rentrée dans la dernière ligne droite, la presse tunisienne a annoncé l'arrivée qu'un émissaire du Club Africain qui s'est rendu à Johannesburg, jeudi passé lorsque l'EN avait débarqué là-bas pour affronter l'Afrique du Sud, dans le but de résilier le contrat à l'amiable. Finalement, cet émissaire ne s'est jamais présenté à l'hôtel Hayat Régency, où avait pris ses quartiers l'EN, pour des raisons qu'on ignore. Le joueur ne doit pas être déconcentré Dans tout cela, le joueur sait pertinemment que le but des Tunisiens était de le déstabiliser sur le plan psychologique, surtout qu'il connaît certains joueurs de la sélection qui évoluent à ses côtés au Club Africain. Le milieu de terrain algérien ne doit pas être déstabilisé par cette affaire et Halilhodzic devrait même lui en parler afin qu'il maintienne sa concentration. Même Boudebouz est cité Les Tunisiens ne se sont pas arrêtés là. Outre l'affaire Lemmouchia, ils ont abordé hier l'affaire Boudebouz qu'ils ont voulu amplifier. Alors que le joueur avait quitté le terrain face à Platinum Stars en colère contre son rendement comme il l'avait si bien expliqué, la presse tunisienne est allée loin en parlant d'un conflit entre le Sochalien et le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic. Ce n'est que de la guerre psychologique, les gars ! En parlant des affaires Lemmouchia et de Boudebouz, les Tunisiens ont entamé la guerre psychologique pour déstabiliser les coéquipiers de Medhi Lacen avant cette rencontre face aux Aigles de Carthage. Les joueurs, notamment Boudebouz et Lemmouchia, doivent savoir qu'il ne s'agit que de la guerre psychologique. --------- La séance d'hier après-midi sous haute surveillance Comme on pouvait s'y attendre, la séance d'entraînement d'hier, qui s'est déroulée dans l'après-midi au Mogwasse Stadium, s'est tenue à huis clos, loin des yeux des curieux. Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a insisté auprès des agents de sécurité présents aux côtés de l'équipe depuis son arrivée au pays de Mandela, à ce que personne, surtout les journalistes, ne pénètre dans l'enceinte. Une instruction qui a été rigoureusement suivie, puisque, à notre arrivée aux alentours du stade, on a été priés de faire demi-tour et quitter les lieux rapidement. La police pour assurer le calme Cette fois-ci, les responsables de la sélection nationale n'ont pas fait les choses à moitié. En effet, plusieurs patrouilles de police ont été dépêchées pour assurer la sécurité et le calme autour du stade Mogwasse et veiller donc au bon déroulement de cette séance d'entraînement. Les policiers sud-africains, qui étaient assez nombreux, avaient pour instruction de ne laisser approcher personne à proximité du stade. Cette mesure prise par Vahid Halilhodzic demeure assez compréhensive, puisque d'après nos informations, celui-ci a mis en place le schéma tactique qu'il devrait appliquer face à la Tunisie ce mardi soir, à l'occasion du premier match de la compétition. Le onze titulaire devait être dégagé aussi. Vahid a donc voulu cacher ses cartes.