Désagréablement surpris d'apprendre que les stades Ahmed Zabana, et Habib Bouakeul n'ont pas reçu le vert de la commission d'homologation pour continuer d'abriter les matchs officiels, plusieurs fans oranais n'ont pu s'empêcher de lancer le holà s'interrogeant ainsi « Maintenant où vont jouer le MCO et l'ASMO ? » En effet, la commission d'homologation en visite à Oran avant la fin de la semaine écoulée, a découvert quelques anomalies indignes d'infrastructures existant dans une des villes les plus sportives du pays. D'après nos informations l'ex antre Fouques Du Parc connaît des travaux au niveau des travées de ses virages. En plus du fait qu'il s'est transformé en un mini chantier, cette belle œuvre inaugurée en 1956 manque de sanitaires au niveau de la tribune couverte et notamment du coté de la tribune censée accueillir les officiels. L'état des cabines de presse abandonnées à leur triste sort et l'absence d'une salle de conférence et même d'une cafétéria, fait de ce stade la risée des autres villes de la région Oranienne. Une région riche en infrastructures dignes de ce nom à l'instar des complexes Akid Lotfi de Tlemcen et 13 avril 1958 de Saida et des stades de Témouchent inauguré l'année passée et d ‘autres encore. Ce qui nous amène à rappeler que la dernière rénovation a coûté pas moins de vingt milliards de centimes. Une somme de quoi permettre la construction d'un autre stade certes d'une superficie inférieure à ce temple mais qui disposera de toutes les commodités cruellement absentes à ce jour. Qu'a-t-on fait de cet argent puisque et hormis la mise en place des sièges pas du tout solides d'ailleurs, presque aucun endroit n'a connu une réelle rénovation. Et les 20 milliards pour la rénovation du stade Zabana ? Dans l'ex-stade Vincent Montréal, la même commission a découvert d'après une source asémiste que les vestiaires des arbitres sont en état de délabrement avancé ainsi que le barraudage, extrêmement défectueux. Reste à ajouter que ce stade situé à proximité des Amandiers contient d'autres anomalies plus importantes si l'on se réfère à la qualité de ses travées de la buvette et notamment des sanitaires dégageant une odeur insupportable. L'état des autres vestiaires et plus particulièrement de la pelouse est plus qu'alarmant. Toutes ces anomalies devront pousser les responsables de la ville d'Oran à intervenir pour procéder à une toute autre rénovation. Une simple virée à l'intérieur de ces stades et même à l'extérieur, suffit amplement. Alors maintenant qu'on raconte que les travaux dans les deux plus grands stades d'Oran vont perdurer, alors où vont jouer le MCO et l'ASMO ?