L'oued qui traverse la ville d'Oued Tlelat, prend sa source quelque part entre les monts de Stamboul, dans la wilaya de Mascara et du Tessala, plus précisément dans les monts de Sidi Ghalem. Peut être même un peu plus loin dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Avant d'arriver dans la bourgade de Tlelat, l'oued traverse en amont l'agglomération de Zahana, Un chef-lieu de daïra dans la wilaya de Mascara. A Zahana, on y diverse toutes les eaux usées de cette ville connue surtout pour ces cimenteries et ces usines de plaques d'amiantes et autre matériaux de construction. Lorsqu'il arrive à Tlélat, une région à vocation agricole de la wilaya d'Oran, l'oued n'est plus alors qu'un égout à ciel ouvert, ses eaux sont alors inutilisables. Mardi dernier, le chef de la daïra d'Oued Tlélat a déclaré avoir pris attache avec sa collègue de Zahana pour essayer, non pas de trouver une solution, mais juste pour la sensibiliser sur le problème. Le wali est allé, d'ailleurs, dans le même sens, disant qu'il qu'ils ont besoin de temps mettre en place un réseau et d'une station de traitement des eaux usées. En attendant, Tlélat devra donc prendre son mal en patience. Reste toutefois une question ? Où se déverse donc l'oued de Tlelat ? Et bien, droit devant lui se trouve le lac Télamine, en bordure de la RN13, une zone humide de quelques 2.400ha inscrite depuis 2006 sur les tablettes de la convention de Ramsar. Le lac abrite une quarantaine d'espèces avifaune qui viennent hiverner chaque année, dont les flamants roses et le tadorne de Bélon, une espèce protégée en Algérie. Mais le lac joue surtout un rôle considérable dans la recharge de la nappe phréatique.