Les Etats-Unis, premier client de l'Algérie en 2010, continuent d'encourager les investisseurs américains pour explorer de nouvelles opportunités d'affaires. En effet, selon l'ambassade d'Algérie à Washington, une délégation d'une trentaine d'hommes d'affaires américains se rendra du 22 au 27 mai en cours en Algérie pour chercher les opportunités d'investissements que recèle le marché national notamment dans les secteurs hors-hydrocarbures. D'après l'APS, cette mission économique, organisée par l'ambassade algérienne et le Conseil d'affaires algéro-américain (USABC), est composée de sociétés américaines activant dans les secteurs de l'hydraulique, la construction et habitat, l'énergie, les technologies de l'information et de la communication, l'agroalimentaire, les transports, et les services technologiques de défense. Le programme de cette mission économique prévoit la tenue de rencontres entre ces opérateurs américains avec les responsables du secteur économique national, ainsi que des réunions bilatérales à Alger et à Oran avec les membres de la communauté d'affaires algérienne des secteurs public et prive, et avec des responsables des organismes économiques dont l'agence nationale de développement des investissements (ANDI), de la Chambre Algérienne de Commerce et d'Industrie, du Forum des chefs d'entreprises, de la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Oranie. En outre, un séminaire sera également organisé sur les opportunités d'investissement en Algérie. Par ailleurs, l'ambassade d'Algérie à Washington et l'USABC s'attèlent à l'organisation, les 8 et 9 juin prochain à Alger, d'une journée algéro-américaine sur l'industrie pharmaceutique et les équipements hospitaliers et médicaux. Cet espace médical, le premier du genre, verra aussi la participation d'une trentaine d'opérateurs américains. Il s'inscrit dans la volonté de l'Algérie de promouvoir les nouvelles technologies médicales en matière de fabrication des médicaments et d'équipements médicaux, de fournitures et de services innovants au profit des structures de santé nationales. Les plus grands… Parmi les compagnies et laboratoires américains qui vont prendre part à cet événement, figurent Eli Lilly, Pfitzer, Merck, Johnson-Johnson, GSK (industrie pharmaceutique), Amgen, Genetech (Biotechnologie), General Electric Healthcare et Raytheon Healthcare (équipement médicaux) et Arianne (essais cliniques). Le niveau appréciable atteint, ces dernières années, par les relations économiques entre l'Algérie et les Etats-Unis s'est affermi davantage à la faveur du nombre sans cesse croissant d'hommes d'affaires américains qui se sont rendus en Algérie ainsi que du volume des échanges commerciaux bilatéraux, observe-t-on. En 2010, des délégations d'hommes d'affaires américains s'étaient rendues à trois reprises à Alger pour explorer les opportunités d'investissements pour un objectif mutuellement bénéfique. Toutefois, les échanges restent nettement dominés par la composante hydrocarbures. D'où la volonté des pouvoirs publics des deux pays d'œuvrer à leur diversification en encourageant, entre autres, l'organisation de ce type de missions économiques. De leur côté, les opérateurs économiques des deux parties ont pris conscience de cette réalité et tentent de donner plus d'élan à leurs actions et aspirent à un objectif commun mutuellement bénéfique. C'est dans ce sens que lors de leur rencontre à Washington la semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, ont donné la priorité, entre autres, à la coopération économique perçue comme un créneau «qui se développe d'une manière satisfaisante et qui devrait pouvoir évoluer davantage à l'avenir», avait indiqué le ministre. Durant l'année 2010, les Etats-Unis sont restés le premier client de l'Algérie avec un montant de 13,7 milliards de dollars d'exportations algériennes (24% de la structure globale des exportations de l'Algérie) contre 9,26 milliards de dollars en 2009 (21,2%), et son sixième fournisseur avec plus de 2,1 milliards de dollars, soit un excédent commercial de plus de 11 milliards de dollars en faveur de l'Algérie.