Les douze Guichets ou distributeurs automatiques de billets de banque (GAB ou DAB) installés à l'entrée des établissements bancaires et postaux de la vallée du M'Zab (Ghardaia) affichent régulièrement leur «impossibilité» de satisfaire la demande des usagers des cartes magnétiques interbancaires. Ces distributeurs, installés depuis plus d'une dizaine d'années dans la région, sont souvent en pannes et affichent fréquemment la mention récurrentes «hors service», créant un désagrément à leurs nombreux utilisateurs, notamment durant le week-end. Très souvent, cette véritable «épidémie» de panne a lieu le week-end, mettant ainsi les voyageurs, pères de famille et autres visiteurs, dans une situation de désarroi. Un enseignant de Ghardaia s'insurge contre cette situation qui touche l'ensemble des guichets automatiques de banques et bureaux de postes. «Très souvent la panne du système dure. Il n'est donc pas prudent de planifier ses finances en fonction de retraits +au jour le jour+», conseille cet enseignant visiblement outré du désagrément causé par ces pannes répétées. Le distributeur le plus sollicité reste celui de la poste centrale de Ghardaia, sise près de la gare routière, mais son fonctionnement se fait «en dent de scie», signale un utilisateur de carte magnétique. Ces pannes à répétition sont souvent imputées, par les responsables des établissements bancaires et postaux, à l'absence ou encore à la défaillance du réseau, alors que certains citoyens pensent que les distributeurs ne sont pas alimentés en liquidités, particulièrement les week-end et les jours fériés. «Je ne fais pas trop confiance à ces distributeurs», affirme un fonctionnaire estimant que le comble de ces «défaillances» est qu'elles surviennent très souvent en période de vacances marquée par un rush de visiteurs. Les vacanciers et autres visiteurs de la région s'en remettent, en cas de «panne sèche», à ce procédé moderne pour des retraits de sommes d'argent indispensables à leur séjour dans la région. Désappointés, les usagers des cartes magnétiques recourent au traditionnel chéquier de secours ou à leur propre chéquier, s'ils en sont munis, pour ne pas rester «en rade» dans une ville réputée pour être touristique.