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Le gouvernement fait le bilan de la période 2000-2013 : Les indicateurs économiques maintenus à des niveaux soutenables
Publié dans Le Financier le 11 - 03 - 2014

A l'orée du terme du 3ème plan quinquennal, les pouvoirs publics, à travers le premier ministère tentent une ébauche de bilan sur les performances économiques des 13 dernières années.
Même si ce bilan est à par faire pour une meilleure lisibilité, il fait état d'avancées considérables matérialisées notamment par hausse de 324% du Produit intérieur brut (PIB). Un chiffre démontrant dans l'absolu qu'au final, l'Algérie a réussi à redresser et améliorer ses principaux agrégats financiers durant la période 2000 et 2013.
L'Algérie a, selon ce bilan repris par l'APS, réussi entre 2000 et 2013, à préserver son économie des retombées de la crise mondiale, augmenter le volume des investissements productifs, améliorer la prise en charge de la demande sociale et terminer cette période avec des réserves de change considérables de 194 milliards de dollars. Tous les indicateurs économiques de l'Algérie sont pratiquement positifs avec une position extérieure extrêmement confortable, comparativement aux économies de la sous région maghrébine et Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena). Avec une croissance moyenne du PIB de 3,5% à 4% durant la décennie 2000-2013, dont un pic de 5,9% en 2005, l'Algérie a pratiquement amélioré substantiellement tous ses agrégats économiques, avec à la clé une réduction à un niveau insignifiant de la dette extérieure publique à un peu plus de 300 millions de dollars comparativement aux 30 milliards de dollars de la fin des années 1990, selon des chiffres du Premier ministère. Lors des réunions de printemps 2013 des institutions de Bretton-Woods (Banque mondiale, FMI et OMC), le FMI a classé l'Algérie comme le pays le moins endetté de la région Mena en 2012, et second plus gros détenteur de réserves de change après l'Arabie Saoudite. Cette embellie économique et financière est, en fait, le résultat de la bonne conduite de trois plans quinquennaux de développement, appliqués pour relancer autant la production, la croissance et l'emploi que répondre par des investissements importants à une formidable demande sociale en termes d'équipements socio-collectifs (habitat, santé, routes, transports, alimentation, accès à l'eau, services publics...).
Des performances positives dans un contexte international de crise
L'année 2013 a été clôturée avec une hausse remarquable du PIB à 17.521 milliards de dinars (220,6 mds de dollars), contre 4.123 mds de dinars en 2000, et un PIB hors hydrocarbures de 12.122 mds de dinars (152 mds de dollars) contre 2.507 mds de dinars en 2000 (31,45 mds de dollars). . Entre-temps, la croissance du PIB a évolué positivement entre 3,8% en 2000 à 3,0% en 2013, avec des années de «pics» de 5,9% (2005 et 2009), au moment même d'une profonde récession en Europe, aux Etats-Unis et au Japon après l'éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis en 2007. Dans la même foulée, le PIB par habitant enregistrait une hausse fulgurante, de 1.801 dollars en 2000, 3.132 dollars en 2005, 4.480 dollars en 2010 et à 5.784 dollars en 2013. Le contexte économique a ainsi évolué positivement, avec des recettes d'exportations en hausse, jusqu'à atteindre en 2013 les 63,5 milliards de dollars contre 21,1 mds de dollars en 2000, ce qui a permis de redresser substantiellement l'excédent commercial durant cette période, allant jusqu'à 16 milliards de dollars en 2010 ou, année faste alors, en 2005 avec plus de 25 milliards de dollars. Des résultats financiers encourageants, qui ont permis de maintenir sinon de renforcer l'effort d'investissement national dans les grands projets structurants de développement économique et social. Résultat: le panier des réserves de change a explosé, passant de 11,9 milliards de dollars au début de la décennie 2000 à plus de 194 milliards de dollars en 2013. Du coup, la dette publique externe a été ramenée à fin 2013 à seulement 374,5 millions de dollars contre 20,4 milliards de dollars en 2000. La politique de désendettement opérée dés l'année 2000 par l'Algérie lui a permis pratiquement de rebondir avec une nette appréciation de ses capacités d'autofinancement du troisième programme quinquennal de développement (2010 -2014) avec à la clé un budget de 186 milliards de dollars. Inflation maîtrisée à 3,3% fin 2013 (4,2% en 2000), un taux de chômage de 9,8% contre 29,8% en 2000 et une hausse significative des crédits à l'économie, de 993 mds de DA en 2000 à 5.154 mds de dinars (64,91 mds de dollars) en 2013, reflètent un panorama général plutôt rassurant sur l'état de santé de l'économie algérienne. Durant la même période, il y a lieu également de signaler que la masse salariale est passée de 509 milliards DA en 2000 à 2.649 mds DA à fin 2013. La masse salariale a ainsi évolué de 57% en 2000 par rapport au budget de fonctionnement à 62,7% en 2013, soit une hausse de 5,7%, après un ‘'pic'' de 72% enregistré en 2010, correspondant aux hausses des salaires avec paiement des rappels avec effet rétroactif depuis 2008 décidé par le gouvernement. La vigueur des principaux agrégats économiques et financiers a favorisé une nette hausse des volumes des transferts sociaux, une des ‘'chevilles ouvrières'' du programme social algérien, passant de 262 milliards DA en 2000 à 1.474 mds DA (18,54 mds de dollars) à fin 2013. Avec une part de 8,4% dans le PIB en 2013 (6,4% en 2000), le soutien de l'Etat a notamment porté sur l'accès à l'électricité, l'eau et le gaz, qui s'est chiffré à 66 milliards DA durant la même année contre seulement 4 milliards DA en 2000. Enfin, les dépenses de soutien à la santé (263,7 mds de DA), l'habitat (203 mds de DA) ou le soutien des prix des produits de première nécessité (sucre, lait, céréales) avec une enveloppe de 192,5 milliards de DA (2,42 mds dollars), donne autrement un aperçu des efforts des pouvoirs publics pour une juste et équitable redistribution des richesses nationales.


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