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"Le paysage médiatique devrait dépasser le concept du journaliste polyvalent" Mihoubi, à l'ouverture des travaux sur la promotion du journalisme scientifique
L'accès à l'information scientifique (publications et données) et la diffusion de cette information sont essentiels pour le développement de la recherche, et peuvent contribuer à accélérer l'innovation. C'est dans ce contexte, que le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, Azzedine Mihoubi, avait insisté, mardi, sur la nécessité de s'orienter vers la spécialisation en matière de journalisme, notamment dans les domaines scientifiques, faisant remarquer l'importance de jeter des ponts permanents entre médias et recherche scientifique et technologique. Mihoubi, qui présidait l'ouverture d'un atelier de formation sur le thème de "L'information et la promotion du journalisme scientifique", a estimé nécessaire pour la presse de contribuer à "la vulgarisation des sciences et à lever les obstacles entre les chercheurs et les utilisateurs des conclusions de leurs recherches". Il est vrai que, mis à part les universités, les organisations nationales de recherche, les bibliothèques et autres organismes publics, ainsi que les éditeurs scientifiques, qui contribuent dans une large mesure au processus de diffusion de l'information scientifique, l'information qu'elle soit scientifique ou technique, est rarement diffusée dans les médias. Ce qui motive le secrétaire d'Etat chargé de la Communications, à solliciter les médias qui "sont appelés à accéder à l'Université pour faire la lumière sur les recherches, notamment en sciences exactes." Pour Mihoubi, le paysage médiatique "devrait dépasser le concept du journaliste polyvalent et opter pour la spécialisation, notamment dans l'information scientifique et technologique". "Nous devons encourager, a-t-il insisté, le plus grand nombre possible de journalistes à se spécialiser dans ce créneau." A ce propos, il a invité les médias "à contribuer à la publication des résultats de recherches en direction de la société à la faveur d'articles spécialisés" pour servir, ainsi, "d'intermédiaire dont l'objectif est de vulgariser le savoir", d'autant plus que l'Algérie connaît une révolution de démocratisation de l'information scientifique. L'Université algérienne produit annuellement des recherches dans divers domaines ayant donné des conclusions probantes qui ont profité aux pays étrangers. L'Algérie a, donc, vivement, intérêt à disposer d'un système d'information scientifique efficace qui tire le plus grand parti possible des incidences socioéconomiques des investissements publics consentis en faveur de la recherche et du développement technologique. Reste à garantir un accès libre, rapide et étendu aux résultats de la recherche scientifique pour la présenter aux lecteurs de manière objective.