Le relogement de 1.700 familles habitant différents sites précaires dans la commune de Djelfa, prévu ce week-end, est un événement de taille qui marquera durablement les citoyens qui vivaient dans des taudis et des baraques. Cette opération entre dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. Il s'agit d'un quota réalisé au niveau de " Bahrara " a précisé un élu local, soulignant l'impact de cette action d'amélioration des conditions de vie des bénéficiaires. La confection des listes a fait l'objet d'un " contrôle rigoureux " de la part de la commission de daïra mise en place pour mener des enquêtes administratives, pour le processus d'identification de familles ouvrant réellement droit à un toit décent. Dans ce contexte, les logis précaires inventoriés, qui ceinturent différentes zones urbaines de la ville de Djelfa, seront progressivement éradiqués. " C'est un nouveau jour qui vient de se lever pour les relogés ", diront des bénéficiaires. Et pour éviter que les baraques soient occupées par d'autres aussitôt le débarquement fait, les autorités locales ont ordonné la démolition des sites, qui serviront d'assiettes à des projets d'équipements publics. Par ailleurs et après plusieurs années d'attente, le gaz naturel est enfin arrivé au niveau de la cité " Ali Boumendjel ", commune de Had Sahary, où 358 familles ont été raccordées à cette énergie pour un montant de 3,8 millions de dinars. Une opération similaire a touché 93 foyers du lotissement 111 relevant de la localité de Hassi Bahbah, moyennant un coût de 4,8 millions de dinars. Des actions qui se sont déroulées en cette période glaciale, dans un climat de liesse : " On est libérés de toutes les misères de la bonbonne de gaz souvent introuvable durant l'hiver ", exulte une mère de famille. Sur un autre registre, un complexe " Mère-enfant " vient d'être mis en service dans la ville de Djelfa. Cette structure réalisée pour une enveloppe financière de 140 milliards de centimes, a été dotée d'équipements ultramodernes, en plus de 4 blocs opératoires.