D'importants dysfonctionnements spatiaux, des litiges hypothéquant le développement local, des déficits humains et matériels, restent le long fleuve de l'administration du cadastre, dont le dossier a irrigué copieusement la 4e session de l'Assemblée populaire de wilaya de Médéa. Durant son intervention, le directeur du secteur a mis de côté les analyse techniques et le débats d'école, pour se focaliser sur l'essentiel : un état des lieux marqué par les retards accumulés dans les opérations de " délimitations précises, et la défection des propriétaires, imputables à l'insuffisance des agents, en plus de la méconnaissance des lois en la matière et les déclarations erronées au niveau du secteur privé ". La commission chargée de l'économie, du développement et de la promotion de l'investissement table, pour sa part, sur en 8 recommandations. A commencer par une prise de gain-temps en activant le volet sensibilisation des citoyens à travers l'affichage dans les lieux publics et sièges de la commune, journaux, parallèlement à l'organisation de journées de vulgarisation au profit des 64 communes que compte la wilaya de Médéa. La commission de l'APW a insisté également sur la qualification des experts et spécialistes du foncier , instruments centraux pour gérer un secteur aussi sensible que celui du cadastre, ainsi que la nécessité impérieuse de la doter d'une banque de données, dont l'absence a déteint négativement sur le développement socio-économique, voire une traverse sur le chemin des projets d'investissement. Au cours de cette 4e session, il a été révélé la mise en branle d'opérations de cadastre devant toucher les communes de Ksar El-Boukhari, Saneg, M'fateha, Oum Djelil, Moudjbeur, Aïn-Boucif, Tlétat Douairs, Rebaïa et Hannacha avec l'implication des élus locaux. Un challenge, pour doter ces collectivités d'un instrument stratégique, à même d'orienter et de maîtriser la planification spatiale sur des bases cohérentes et juridiquement sûres.