Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Les travaux du colloque international sur l'économie informelle en Algérie s'ouvrent aujourd'hui à Alger : Les pistes d'une transition vers la formalisation
Les travaux du colloque international sur l'économie informelle (E I), organisé par le Cercle d'action et de réflexion sur l'entreprise (CARE) et placé sous le patronage du ministre du commerce, Mustapha Benbada, s'ouvrent aujourd'hui à l'hôtel Hilton d'Alger en présence d'une forte participation d'experts, de chercheurs, d'universitaires nationaux et étrangers ainsi que des représentants des pouvoirs publics. L'informalité gagne du terrain en Algérie et demeure le plus grand défi du développement. Pourtant pouvoirs publics et communauté des affaires, se renvoient la balle sans jamais aller au fond de la problématique, tout en privilégiant une approche purement répressive, selon les analystes d'experts du CARE . " Les événements qui ont secoué l'Algérie au début du mois de janvier 2011, la flambée des cours mondiaux des matières premières ainsi que les maux communs à toutes les économies de la rive sud de la méditerranée, nous imposent une approche créative et concertée pour aborder la question de l'économie informelle. " Soutiennent-ils dans un communiqué adressé hier à notre rédaction. Tant les pouvoirs publics, à travers les dernières déclarations du ministre du Commerce, que le patronat et toutes les autres composantes de la société algérienne, perçoivent l'impérieuse nécessité de faire du traitement de l'EI une priorité nationale. En effet la prévalence d'une importante économie informelle a un impact sur les citoyens, sur l'économie sur la gouvernance et sur le bien-être de la population en général. Le printemps arabe est venu souligner l'impact que pourrait avoir cette économie informelle particulièrement sur les jeunes qui représentent plus de 60% de la population algérienne. " Il est de ce fait indispensable non seulement de faire un état des lieux de l'informel en Algérie mais aussi et surtout de s'inspirer des expériences internationales en la matière, évitant de s'enfermer dans un modèle par manque d'inspiration, de créativité, d'innovation ou tout simplement de concertation ".préconisent-ils. Aborder la problématique de l'économie informelle en deux étapes, la première purement informative, consistera à d'une part à enrichir l'assistance algérienne des expériences internationales en la matière. Et d'autre part faire réagir toutes les parties prenantes ainsi que les universitaires Algériens sur le sujet de l'Economie Informelle. Les objectifs plus spécifiques de ce colloque sont ainsi,selon les organisateurs, l'examen, le partage et la diffusion de l'information sur les politiques, les programmes et les pratiques efficaces initiés par certains pays pour sortir de l'économie informelle la présentation d'un aperçu de l'état des travaux de recherche en la matière en Algérie. Il s'agit aussi de comprendre le plan d'action des diverses institutions impliquées dans le processus de formalisation et réfléchir aux rôles respectifs et complémentaires des gouvernements et partenaires sociaux dans l'amélioration de l'environnement institutionnel. Les organisateurs mise aussi sur la mise en œuvre du projet du " livre blanc " sur l'informelle en Algérie, véritable outil de travail pour toutes les parties prenantes, qui serait rédigé par une Task-force (nationale et internationale) mise sur pied à cet effet, dans le cadre d'un partenariat Public-Privé. Le colloque sera composé de représentants de haut niveau des principaux ministères concernés ainsi que des principales organisations patronales et syndicales. De plus, des spécialistes, des experts, des universitaires et des institutions reconnus pour leur expertise dans le domaine de l'économie informelle, tant au niveau national qu'international participeront au colloque. Le secteur financier sera présent à travers les banques, les institutions de leasing ainsi que les institutions de micro-crédit.