Le groupe de luxe britannique Burberry a enregistré une hausse de ses ventes au second semestre grâce à la Chine, au Royaume-Uni et la France, mais le titre perdait du terrain, hier, à la Bourse de Londres, les investisseurs les plus optimistes restant sur leur faim. Le chiffre d'affaires a progressé de 18% à taux de change constants, pour atteindre 1,027 milliard de livres, soit environ 1,24 milliard d'euros. Les ventes de détail en boutiques, qui comptent pour 72% du chiffre d'affaires, ont progressé de 23% à 743 millions de livres, avec une croissance notamment tirée par le Royaume-Uni, la France et la Chine, a détaillé le groupe dans un communiqué. Pour l'avenir, le groupe prévoit une augmentation de 12 à 14% de l'espace de vente de détail moyen pour l'exercice 2012/13. "Bien que nous restions vigilants à l'égard de l'environnement externe, nos équipes mondiales continueront de se concentrer sur l'optimisation de notre marque principale et de nos initiatives numériques et culturelles, tout en investissant en vue de stimuler une croissance rentable et durable", a commenté la directrice générale, Angela Ahrendts. A la Bourse de Londres, l'action Burberry perdait 4,98% à 1 507 pence peu après l'ouverture, dans un marché en hausse de 0,36%. "Burberry semble avoir déçu les attentes les plus optimistes. Les nerfs des investisseurs sont mis à l'épreuve, alors qu'un certain ralentissement dans la croissance des ventes leur offre une porte de sortie", a commenté Keith Bowman, analyste chez Hargreaves Lansdown Stockbrokers. "Cependant, le groupe a annoncé une croissance qui fera des envieux parmi ses rivaux, grâce à son expansion en Asie et sur les marchés émergents, alors que le statut de marque de luxe de Burberry demeure toujours aussi fort", a-t-il ajouté.