Dans l'esprit d'une réalité et d'une philosophie de " rentabilité " entre le secteur économique et le secteur social, il est évident pour la nouvelle équipe gouvernementale, dirigée par M. Sellal, d'avoir un véritable plan qui constituera l'une de ses principales missions à s'attaquer aux grands défis qu'implique la situation actuelle aux niveaux national et international, c'est-à-dire d'œuvrer à la formation d'une dynamique de domination des problèmes, à stabiliser la société, à concilier l'impératif de la continuité du développement durable avec les attentes et les aspirations sociales, mais aussi d'affranchir progressivement les contraintes. Il va sans dire que cette stratégie aura pour tâche d'affronter les effets négatifs et de " capter " les meilleures ressources et moyens, dans une offensive intégrée comme politique d'intérêt national et conformément au contenu politico-économique inséré dans le programme présidentiel. C'est-à-dire que le Premier ministre, M. Sellal est confronté à une situation beaucoup plus difficile et délicate qu'il apparaît à première vue. Cela signifie, en d'autres termes, que tous les partenaires économiques et sociaux du gouvernement doivent se " convertir "à un certain réalisme politique, économique et social, pour affronter dans la coordination et la complémentarité ces chantiers et poursuivre avec succès ces efforts en vue de l'instauration d'une véritable prise de conscience. Elle peut constituer, d'une part, un moyen pratique et efficace pour le renforcement de la solidarité nationale par des canaux de concertation et de dialogue qui consolident la résistance aux effets négatifs de la mondialisation. Cela sous-entend une restructuration économique et sociale qui répond aux choix internes du pays, et de résister à toutes les tentatives qui touchent aux intérêts de la Nation. Les signes de changement qui se profilent à l'horizon, par delà la conjoncture qu'imposent les mêmes lignes pour la poursuite des énergies de développement qui répondent aux différents enjeux vont permettre au pays d'émerger plus, mais aussi une occasion pour l'Exécutif d'entamer une réflexion en profondeur sur l'articulation entre les différents secteurs porteurs de bienfaits économiques et sociaux. Cette réflexion constituera le baromètre pour jauger les besoins et les solutions qui s'imposent et de déboucher sur des résultats éminemment probants et polarisant tous les enjeux sur une seule finalité, celle de bousculer les choses figées et d'en proposer les diagnostics significatifs et qui s'accommodent au programme présidentiel qui demeure toujours l'amplificateur de la dynamique politique, économique et sociale inhérente au développement moderne et à la naissance d'une société plus riche. Cet état amplificateur et développeur de richesses et de justice sociale existe depuis 1999 sans ignorer les attentes de la société. Il est, aujourd'hui, à promouvoir davantage par le nouveau gouvernement. La société algérienne croit toujours en "la nécessité " de cette continuité, sur la base d'actions objectives, de stabilité et à la concrétisation d'un lendemain meilleur. Personne ne peut ignorer que le programme présidentiel s'incarne en permanence par une suite de réformes ayant un fondement sociétal qui préserve une cohésion d'ensemble, au même titre que diverses dispositions mises en avant au profit des secteurs stratégiques abritant les sources servant les aspirations populaires.