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Marek Skolil, ambassadeur de l'U E à Alger, hier, lors de l'ouverture du sommet algérien des investisseurs: "L'Algérie est un pays qui présente plusieurs opportunités d'investissements"
"L'Algérie est un pays qui présente plusieurs opportunités d'investissements dans divers domaines tels que les infrastructures, les travaux publics, les énergies renouvelables, les télécommunications et les technologies de l'information et de la communication " a déclaré, hier, Marek Skolil, ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne (U E) en Algérie, lors de l'ouverture des travaux du premier sommet algérien des investisseurs (S A I) qui se poursuivent aujourd'hui à l'hôtel Hilton d'Alger. Les secteurs d'infrastructure, de travaux publics et de construction, des énergies renouvelables et technologies de l'information et de la communication sont potentiellement ciblés par les organisateurs de ce 1er S A I, qui se tient sous le patronage du président de la République. Cette liste de domaines d'investissement est loin d'être exhaustive, a-t-il ajouté. " Dans le cadre de l'accord d'association signé par l'Algérie en 2002 qui prévoit une libéralisation progressive du commerce et des services pour arriver à terme une zone de libre-échange, l'Algérie entend bénéficier des investissements directs étrangers (IDE) qui pourront diversifier son économie et la rendre plus compétitive " affirme l'ambassadeur de l'UE à Alger, premier partenaire économique de l'Algérie. Plusieurs dispositions de son programme favorisent, soutient-il, de tels investissements en Algérie. Mais il regrette que le taux des IDE ne soit pas ces dernières années à la hauteur des attentes algériennes. " Ce constat décevant résulte souvent d'une vision tronquée des investisseurs étrangers ou des mécanismes qui sous tendent leur fonctionnement, " dira encore M Skolil dont l'institution qu'il représente finance, plusieurs programmes d'appui à l'économie algérienne. Ce sommet organisé avec la collaboration de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), de l'ambassade d'Algérie à Bruxelles et de l'ambassade de Belgique à Alger représente, selon les organisateurs, une occasion supplémentaire aux entreprises algériennes et étrangères d'explorer les opportunités d'investissement en Algérie et de nouer de nouvelles relations d'affaires gagnant gagnant. Jean Marie Pinel , président du KPMG qui a passé en revue les indicateurs algériens de macroéconomiques ainsi que les orientations économiques de la loi de finances 2013 a souligné, dans le même sillage, que " tous les signes d'investissements sont au vert en Algérie ". Selon lui, l'Algérie offre de meilleures et de multiples opportunités d'investissements dans la région du Maghreb et de la zone Sud de la Méditerranée. Il soutient dans ce sens que les réserves de change de l'Algérie vont atteindre environ de 200 milliards de dollars, à la fin de l'année 2012 ; alors que le PIB 2012 devrait être de 206 milliards de dollars. M Pinel a souligné que 75 % des produits manufacturés sont importés par l'Algérie ; et donc il y a, poursuit-il, " plusieurs opportunités de les produire sur place et même de les exporter". " Le taux de croissance du PIB est constant et tourne autour de 8 % ; alors le taux du PIB en investissement est considérable dans la mesure où il oscille entre 38 et 40 %. La dette publique représente 10 % du PIB. Quant à l'épargne qui très importante en Algérie, son taux a atteint les 48 % ; elle est placée sous forme d'investissements. " a-t-il ajouté, soulignant que le budget de l'Etat était de 72 milliards de dollars en 2011. Selon le président du KPMG, l'Algérie est l'eldorado à partir du moment où son économie se porte bien. Ameziane Medjkouh, vice-président de la chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) a également souligné l'importance des indicateurs macroéconomiques qui sont, dit-il, dans son intervention, de bon augure pour les investisseurs potentiels. " Ceux qui voyaient il y a quelques années l'Algérie comme un simple marché auront constaté qu'avec le temps, il est certain qu'aujourd'hui nous devons à tout prix la concevoir et la voir sous forme de partenariats renouvelés " a-t-il fait remarquer. Les entreprises qui viennent pour le marché algérien ont cette garantie de voir un environnement juridique stable, se basant sur les dispositions de la loi de finances 2013 qui confirment cette stabilité des lois en Algérie. Il n'a pas manqué de rappeler qu'il s'agit là d'une demande des entreprises étrangères qui intervenaient en Algérie. De ce fait il a insisté sur le fait que l'environnement économique en Algérie puisse bénéficier d'un soutien réel et sincère qui est exprimé, a-t-il, ajouté par les plus hautes autorités du pays.