Chacun se souvient de la décennie noire et de son histoire tragique des années 90. Une période désastreuse qui a duré plus d'une décennie, marquée par les luttes politiques intestines, un parti intégriste qui s'est spécialisé dans les massacres de citoyens, la destruction de l'économie nationale au nom de la religion, instrumentalisée à des fins antinationales. La Nation toute entière a vécu cette dramatique épreuve dans la douleur et les sacrifices. Le monde rural a été déserté par ses habitants originaux qui ont fui leurs biens pour des lieux plus sécurisés. Un flux impressionnant de ces populations vers les grandes agglomérations et qui a eu pour conséquences graves, la dégradation des activités agricoles et de l'élevage, la fermeture des établissements scolaires. Une situation catastrophique qui jeta le pays dans une période de désordre et de forte régression économique. Une étape insupportable pour feu le président Chadli Bendjeddid qui a dû, sous la pression des événements, présenter sa démission. La suite, c'est une succession de faits qui ont plongé le pays dans le terrorisme et l'incapacité des Institutions de l'Etat à maîtriser l'avancée sauvage du terrorisme. Le président du HCE, feu Mohamed Boudiaf assassiné, le président Lamine Zeroual qui renonça à poursuivre son mandat présidentiel. Deux épreuves politiques qui ont placé l'Algérie dans l'expectative et la dégringolade de l'autorité de l'Etat, suite à ces événements cumulés. Il a fallu plusieurs années pour que le pays entame l'opération de recouvrer la paix et la sécurité, effacer les séquelles et les plaies de la tragédie nationale et engager fermement le pays dans la voie de la reconstruction. Un homme est à la base de ce retour de l'Algérie à ses origines de paix et de tolérance : Abdelaziz Bouteflika qui, dans ses premiers pas et ses actes, après son accession à la haute magistrature du pays au mois d'Avril 1999, se donna pour tâche primordiale de ramener la paix, la sécurité, la relance de la reconstruction du pays. Mais son but ultime était d'éradiquer les racines de la division et de la fitna. Dans sa grande majorité, le peuple algérien a très vite compris les buts et les objectifs du président Abdelaziz Bouteflika. C'est donc tout naturellement qu'il s'est mis derrière son Président, le soutenant dans ses œuvres : Concorde civile et Réconciliation nationale. La politique de Concorde civile, tout comme la politique de la Rahma qui l'a précédée, a permis de briser l'entreprise diabolique visant à faire imploser la Nation. Elle a également permis d'épargner des milliers de vies humaines et de faire retrouver à l'Algérie sa stabilité politique, économique, sociale et institutionnelle. Ensuite, le peuple à l'initiative du président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, s'est prononcé pour le parachèvement de la paix et de l'entente nationale à travers une adhésion sans précédent à la Réconciliation nationale, porteuse d'espoir et de nature à consolider les atouts de l'Algérie républicaine au grand bénéfice de tous les Algériennes et de tous les Algériens. Une décision souveraine du peuple algérien qui ne saurait, aujourd'hui, être remise en cause par quiconque. On peut dire, sans l'ombre d'un doute, que Bouteflika, le peuple et l'Armée Nationale Populaire (ANP) sont dans une symbiose historique, parvenus à surmonter ensemble une étape rude et éprouvante, à sortir vainqueurs et à ressouder l'unité nationale sans l'aide de quiconque. En effet, l'Algérie en est sortie plus forte, comme l'a souligné, mardi à Médéa, le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, après avoir tiré les enseignements plus solidaires et plus tolérants dans le cadre de la Concorde civile et de la Réconciliation nationale, rejetant extrémisme et violence et bannissant sous l'égide du président Abdelaziz Bouteflika, à jamais la division, la fitna et les aventures aux conséquences funestes. L'œuvre de Réconciliation nationale initiée par le président Abdelaziz Bouteflika a enfin permis à la Nation algérienne de s'attacher davantage à son identité amazighe et arabo-musulmane et de se tourner et résolument vers la modernité et la démocratie.